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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 5.1803 [Cicognara, 3401-5]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19287#0144
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(9o )

pette^. Les quatre anges sont reconnaissables à leurs
ailes et à leur altitude menaçante. Derrière eux, on voit
les guerriers montés sur leurs chevaux à têtes de lion.
Pour donner une idée de l'immense multitude qui com-
pose cette armée , l'artiste a multiplié , autant qu'il l'a
pu, le nombre des figures. Les hommes présentent des
attitudes variées d'abattement et de terreur ; quelques-
uns onfcdéja été frappés et touchent à leur dernier mo-
ment.

Ce vitrail ne le cède point à celui dont il est le pen-
dant, pour le grand caractère du dessin. Il retrace le
goût fier et gigantesque de l'école florentine.On ne doit
peut-être pas reprocher à J. Cousin la confusion et le
défaut de perspective qu'on y remarque. Obligé de
représenter , dans un espace donné et sur une hauteur
et une largeur déterminées , un sujet aussi compliqué ,
il ne pouvait guères éviter cet entassement de figures.

La peinture sur verre offre à l'artiste peu de moyens
de se montrer coloristeydans la stricte acception du mot.
Mais si, dans ce genre, il ne peut atteindre à uns
exacte imitation de la nature, il peut du moins mériter
des éloges par la beauté et l'éclat de ses couleurs. Jean
Cousin a tiré tout le parti possible d'une manière da
peindre qu'il possédait parfaitement > et a rendu , par
des tons riches et brillans , Vautel cVor et les cuirasses
de feu, d'hyacinthe et de soufre dont le passage cité fait
mention.
 
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