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Planche quarante-cinquième. — Le Mariage de Maris
de Médicïs. Tableau de la galerie du Luxembourg; par
Rubens.
Le grand duc de Toscane épouse par procura-
tion Marie de Médicis, au nom de Henri IV. Le
cardinal Aldobrandin leur donne la bénédiction nup-
tiale. On voit, près de la reine, la grande duchesse ,
Jeanne d'Autriche , et la duchesse de Mantoue. Le duc
de Bellegarde, grand écuyer de France, porteur de la
procuration du roi et le marquis de Sillcrj, qui avait
été chargé de négocier cette alliance , accompagnent le
grand duc. L'église de Sainte Marie del flore (*) , où
cet événement eut lieu, est ornée de guirlandes de fleurs
et décorée avec magnificence. Sur l'autel est un groupe
de marbre blanc ; il représente le père éternel tenant
son fils mort sur ses genoux.
De tous les tableaux qui composent la galerie du,
Luxembourg , celui-ci se rapproche le plus de la vérité
historique. Onyretrouve cependant l'abus de l'allégorie.
Rubens y a placé le dieu Hyménée qui, d'une main,
porte son flambeau, et de l'autre soutient ïa robe de la
reine. Cette figure est charmante , et n'a d'autre défaut
que de n'être pas à sa place.
Un tel sujet permettait à Rubens de déployer toute la
richesse de son coloris. La palette ne peut donner des
teintes plus brillantes que celles qu'il a employées, et
qu'il a su rapprocher de la manière la plus harmo-
nieuse.
(*) C'est une église de Florence ; ce mariage y fut célébré
l'an îfîoo , au mois d'octobre.
5. 23
Planche quarante-cinquième. — Le Mariage de Maris
de Médicïs. Tableau de la galerie du Luxembourg; par
Rubens.
Le grand duc de Toscane épouse par procura-
tion Marie de Médicis, au nom de Henri IV. Le
cardinal Aldobrandin leur donne la bénédiction nup-
tiale. On voit, près de la reine, la grande duchesse ,
Jeanne d'Autriche , et la duchesse de Mantoue. Le duc
de Bellegarde, grand écuyer de France, porteur de la
procuration du roi et le marquis de Sillcrj, qui avait
été chargé de négocier cette alliance , accompagnent le
grand duc. L'église de Sainte Marie del flore (*) , où
cet événement eut lieu, est ornée de guirlandes de fleurs
et décorée avec magnificence. Sur l'autel est un groupe
de marbre blanc ; il représente le père éternel tenant
son fils mort sur ses genoux.
De tous les tableaux qui composent la galerie du,
Luxembourg , celui-ci se rapproche le plus de la vérité
historique. Onyretrouve cependant l'abus de l'allégorie.
Rubens y a placé le dieu Hyménée qui, d'une main,
porte son flambeau, et de l'autre soutient ïa robe de la
reine. Cette figure est charmante , et n'a d'autre défaut
que de n'être pas à sa place.
Un tel sujet permettait à Rubens de déployer toute la
richesse de son coloris. La palette ne peut donner des
teintes plus brillantes que celles qu'il a employées, et
qu'il a su rapprocher de la manière la plus harmo-
nieuse.
(*) C'est une église de Florence ; ce mariage y fut célébré
l'an îfîoo , au mois d'octobre.
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