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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 5.1803 [Cicognara, 3401-5]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19287#0198
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îi^înclïnation qu'il témoignait pour la peinture engagea
ses parens à le placer dans l'école d'André Sacclii, dont
il devint le meilleur élève. Parmi les grands maîtres dont
il étudia les ouvrages , il donna toujours la préférence
à Raphaël ; sou admiration pour ce maître était une
espèce de culte. Chargé de retoucher les peintures de
l'histoire de Psyché (*) , il ne voulut employer que le
pasteljafin, disait-il, que quelque artiste, plus digne
que moi d'associer son pinceau à celui de Raphaël,
puisse effacer mon travail et y substituer le sien.

Carie Maratfe fut fréquemment employé par les sou-
verains pontifes sous lesquels il vécut. Clément XI l'ho-
nora de l'ordre de Christ, et lui donna une pension. Cet
artiste estimable perdit la vue, peu de temps avant sa
mort , arrivée en 1713. Il avait alors 89 ans. Sa fille
unique hérita de sa fortune qui se montait à plus de
4o,oooécus romains (**). Ses élèves furent nombreux,
mais aucun d'eux n'atteignit au talent ni à la réputation
de ce maître.

(*) Ces fresques sont à Rome, au palais appelé la .Earnésine.-
Raphaël ; aidé de ses élèves , les exécuta pour Augustin Chigi.
(**) Plus de 200,000 francs.
 
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