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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 7.1803 [Cicognara, 3401-7]

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Planche première – Planche soixante-onzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19289#0089
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C 56 )

par une affection morale, et de faire mieux briller
l'espérance au milieu des horreurs de la mort. On
ne peut comparer à cette tête que celle de Marie de
Médicis, au moment où elle vient de donner le jour à
Louis XIII; et Rubens était peut-être le seul artiste
capable d'exécuter l'une et l'autre. Ce tableau , dessiné
avec énergie , est exécuté avec cette fougue de pin-
ceau qui caractérise Rubens. Le coloris en est d'une
vérité et d'une variété admirables. Au milieu de tant
de beautés du premier ordre, on s'aperçoit à peine
que les formes du Christ et celles de l'Ange sont un
peu pesantes. Au reste, ces deux figures sont, comme
toutes les autres, pleines de vie et de mouvement.

Les draperies sont de teintes fières, mais harmo-
nieusement unies. Le manteau du Christ est rouge,
et la tunique de l'Ange d'un jaune très-vif. S. Roch
est vêtu de brun et de violet. La jeune femme a
une robe d'un rouge peu éclatant. L'habillement de
l'homme qui la soutient dans ses bras est d'un bleu
sombre tirant sur le vert. Les autres malades sont
enveloppés de linges blancs ou de couvertures de
laine, dont les tons se rapprochent de leurs carna-
tions livides et décolorées , mais dont les demi-
teintes et les ombres ont beaucoup de force et de
vigueur. Le fond représente une espèce d'hôpital*
Les figures sont de grandeur naturelle.
 
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