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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 7.1803 [Cicognara, 3401-7]

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Planche première – Planche soixante-onzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19289#0102
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( 65 )

Planche vingt - neuvième. — La conclusion de la
paix. Tableau de la galerie du Luxembourg ; par
Rubens.

Lorsque les dissentions qui s'étaient élevées entre
Marie de Médicis et le roi Louis XIIT , son fils,
furent momentanément appaisés, la reine considérant
cette réconciliation comme un des principaux événe-
mens de sa vie, voulut que Rubens la retraçât dans
un des tableaux de cette suite. Ce grand peintre a
eu recours à l'allégorie. Le temple de la paix, dé-,
coré de riches colonnes, est ouvert, et dans l'inté-
rieur de cet édifice , on entrevoit la statue en bronze
de la divinité. Marie de Médicis, vêtue de noir,
monte les degrés du temple. Elle est accompagnée
de Mercure, tenant en main son caducée, et d'unei
femme qui , sans doute , représente l'Innocence ou
la Bonne-Foi.

Pour orner sa composition, et rendre l'allégorie
plus claire, Rubens a placé, sur le premier plan, la
Paix mettant le feu à un amas d'armes. La Fraude,
dont le masque est à moitié levé, l'Envie au teint
livide , l'aveugle Calomnie réunissent en vain leurs
efforts pour s'opposer au dessein de la reine.

Cette composition est pleine de verve et d'énergie.
La Paix a un aspect noble et imposant ; sa robe est
de satin blanc , et son voile d'un violet clair. On
a souvent eu occasion de remarquer, malgré l'opi-
nion presque générale , que Rubens était savant des-
sinateur lorsqu'il pouvait commander à la fougue
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