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répondit M. de Marigny , afin qu'il remercie le roi
de l'avoir nommé son prem'er peinlre.Il l'est depuis
longtemps, reprit le dauphin. Cet éloge éiait mérité
sans doute à l'époque où vivait Vanloo ; et d'autant
plus honorable pour cet artiste, que le dauphin,
prince très-instruit, était avare de louanges. Quoique
le public partageât l'opinion du dauphin , et que
Vanloo reçût, à chaque exposition, des applaudisse-
mens , il arrivait rarement que ce peintre fût satis-
fait de ses ouvrages, et il n'hésitait point à détruire
ceux qui avaient été l'objet d'une juste censure. C'est
ainsi qu'en 1763 , il ôla du Salon , et mit en pièces
son tableau de P Amour enchaînant les Grâces.
A la mort de Carie Vanloo , occasionnée par un
coup de sang, sa veuve lut gratifiée d'un logement
«t d'une pension de cent louis.
répondit M. de Marigny , afin qu'il remercie le roi
de l'avoir nommé son prem'er peinlre.Il l'est depuis
longtemps, reprit le dauphin. Cet éloge éiait mérité
sans doute à l'époque où vivait Vanloo ; et d'autant
plus honorable pour cet artiste, que le dauphin,
prince très-instruit, était avare de louanges. Quoique
le public partageât l'opinion du dauphin , et que
Vanloo reçût, à chaque exposition, des applaudisse-
mens , il arrivait rarement que ce peintre fût satis-
fait de ses ouvrages, et il n'hésitait point à détruire
ceux qui avaient été l'objet d'une juste censure. C'est
ainsi qu'en 1763 , il ôla du Salon , et mit en pièces
son tableau de P Amour enchaînant les Grâces.
A la mort de Carie Vanloo , occasionnée par un
coup de sang, sa veuve lut gratifiée d'un logement
«t d'une pension de cent louis.