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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 6.1804 [Cicognara, 3401-6]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19288#0035
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( iB )

lui facilita les moyens de voir les chef-d’oeuvres delà
collection de l’Escurial et des autres maisons royales.
L’étude assidue des tableaux du Titien, de Rubens et
de Vahdyck donna bientôt à Murillo une place distin-
guée parmi les grands coloristes. De retour à Séville,
cet artiste travailla d’après nature, et mit en pratique
les préceptes de Vélasquez. Son premier ouvrage fut la
peinture à fresque, en onze grands tableaux, du cloître
des religieux de S. François. Il enrichit ensuite Séville
de ses productions. On voit aussi de ses compositions
historiques à Cadix, à Grenade, à Cordoue et à Madrid.
Il a fait encore un grand nombre de portraits estimés.

Ce peintre était modeste et si libéral qu’à sa mort il
laissa peu de bien, quoique ses travaux eussent été gé-
néreusement récompensés. Il mourut, en i6S5,âgéde
y5 ans, et fut enterré à Séville où on lui rendit des hon-
neurs funèbres proportionnés à la considération dont il
avait joui pendant sa vie. Telle était l’estime que ses
talens et ses vertus lui avaient acquise, que le ministre
des affaires étrangères avait épousé une de ses sœurs.
Les tableaux de Murillo sont très-recherchés et peu
répandus hors de l’Espagne. Ils occupent une place dis-
tinguée dans les plus riches collections.

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V
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