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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 6.1804 [Cicognara, 3401-6]

DOI issue:
Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19288#0198
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( I27 )

■Planche soixantième. — Flore. Statue ; par le
Masson.

Les anciens ont donné le nom de Flore à plusieurs
divinités. La plus ancienne de toutes présidait aux
bleds. La seconde Flore était une ny ttphe des île* For-
tunées, que les Grecs appelèrent aussi Chlore. Elle fut
enlevée par Z^pHyrè qui lu donna l’empire des Heurs.
Les Grecs, les Romains et les Sabins lui élevèrent des
autels. La troisième Flore fut une courtisane qui nomma
le peuple romain son héritier. Les jeux Floraux que, par
reconnaissance , on institua en son honneur, sont fa-
meux chez les anciens par la licence qui y présidait.
Cette Flore eut un temple près le Capitole. Une qua-
trième Flore, maîtresse de Pompée, fut si célèbre
par sa beauté, qu’on plaça sa statue dans le temple
de Castor et Pailux.

Toutes ces divinités eurent des attributs communs.
Elles tenaient ries fleurs dans leurs mains ; et , sans
être entièrement nues , elles étaient moins velues que
plusieurs autres déesses. L’artiste moderne ne s’est
point écarté de la tradition. Celte figure de Flore tient
une couronne de fleurs dans mie de ses mains. Son
autre main soulève un coin de la draperie dont elle
n’est qu’en partie couverte

Cette statue, en marbre, de grandeur naturelle,
peut être regardée comme l’ouvrage le plus capital
de M. le Masson. L’auteur, connu par plusieurs
autres productions estimées3 s’est distingué dans celle-
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