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Planche soixante-sixième. — Portrait de Matrie de Mê~
dicis. Tableau de la galerie du Luxembourg ; par
Rubens.
Marie de Médicis est représentée, dans ce portrait,
sous la forme de Bellone ou de Pallas ; car les attributs
que Rubens lui a donnés peuvent convenir également
à l’une ou à l’autre de ces divinités. La reine est
debout. Elle a sur sa tête un casque d’une grande
richesse, surmonté de panaches blancs. De la main
droite , elle tient une petite Victoire en or ; idée
empruntée aux artistes anciens. Son sceptre est dans
sa main gauche. Sa robe, qui laisse à découvert
une partie de son sein , est bleue et parsemée
de fleurs-de-lys d’or. Deux génies ailés placent sur
la tête de la princesse une couronne de laurier.
A ses pieds , on voit un drapeau , des hallebardes,
un canon et des armes de toute espèce. Le fond est
un ciel vigoureux sur lequel se détache la figure
principale.
Rubens paraît avoir donné à ce tableau un soin par-
ticulier. Les carnations sont de la plus grande déli-
catesse. Les draperies, les armes et jusqu’aux moindres
accessoires ont une force de relief et une fermeté
d’exécution qui donnent à l’ensemble l’aspeet le plus
imposant.
Planche soixante-sixième. — Portrait de Matrie de Mê~
dicis. Tableau de la galerie du Luxembourg ; par
Rubens.
Marie de Médicis est représentée, dans ce portrait,
sous la forme de Bellone ou de Pallas ; car les attributs
que Rubens lui a donnés peuvent convenir également
à l’une ou à l’autre de ces divinités. La reine est
debout. Elle a sur sa tête un casque d’une grande
richesse, surmonté de panaches blancs. De la main
droite , elle tient une petite Victoire en or ; idée
empruntée aux artistes anciens. Son sceptre est dans
sa main gauche. Sa robe, qui laisse à découvert
une partie de son sein , est bleue et parsemée
de fleurs-de-lys d’or. Deux génies ailés placent sur
la tête de la princesse une couronne de laurier.
A ses pieds , on voit un drapeau , des hallebardes,
un canon et des armes de toute espèce. Le fond est
un ciel vigoureux sur lequel se détache la figure
principale.
Rubens paraît avoir donné à ce tableau un soin par-
ticulier. Les carnations sont de la plus grande déli-
catesse. Les draperies, les armes et jusqu’aux moindres
accessoires ont une force de relief et une fermeté
d’exécution qui donnent à l’ensemble l’aspeet le plus
imposant.