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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 8.1805 [Cicognara, 3401-8]

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9-147 Planche première - Planche soixante-dixième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19290#0200
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Planches soixante-unième et soixante-deuxième,— Apo-
théose de Henri IV, et Régence de Marie de Médicis.

Tableau de la galerie du Luxembourg ; par Rubens.

On sait que dans le temps où Henri IV , après
avoir pacifié la France, et détruit, autant qu’il était
en lui, les obstacles qui s’opposaient à la prospé-
rité de son royaume , se disposait à porter la guerre
en Allemagne, un scélérat fanatique termina les jours
de ce grand roi.

Le 14 mai 1610, Te roi se rendant à l’Arsenal où
demeurait le duc de Sulli, était dans son carrosse
avec plusieurs seigneurs. Dans la rue de la Ferro-
nerie, un embarras de charrettes obligea la voiture
de s’arrêter. Alors François Ravaillac , natif d’An-
goulême, qui méditait son crime depuis six mois ,
monta sur une des roues de derrière, et frappa le
roi au cœur de deux coups de couteau.

Le lendemain du jour où cet horrible attentat fut
commis , le parlement déclara Marie de Médicis
régente du royaume. C’est cet événement que Rubens
a voulu représenter dans un des trois grands tableaux
de la galerie du Luxembourg.

D’un côté Henri IV, en costume militaire et cou-
ronné de lauriers , est enlevé dans les airs par le
Temps, que l’on reconnaît à la faux qu’il tient et à
sa figure vénérable. Jupiter, assis sur un nuage,
s’empresse d’accueillir le héros. On voit , près de
ce Dieu, l’aigle qui porte son foudre. Plus loin,
dans un espace lumineux, on distingue les princi-
pales Divinités de l’Olympe. Junon est assise au rang
8. 3i
 
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