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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 9.1805 [Cicognara, 3401-9]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19291#0091
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( 58 )

Son père , fabricant de velours, ne put le déterminer à
embrasser sa profession, et lui permit de suivre son
goût pour la peinture. Le jeune De Rossi eut pour
premier maître Bulgiardini, et passa ensuiie dans l'école
d'André del Sarte. Son application au travail le fit dis-
tinguer de ses camarades ;et, lorsque le cardinal Salviati
voulut s'attacher un artiste auquel il avait dessein de
fournir les secours nécessaires pour arriver à la perfec-
tion , il fit choix de Rossi, qui, dès lors, prit par recon-
naissance le nom de son protecteur. Salviati travailla
beaucoup, tant à Rome qu'à Florence , à Bologne ,
à Venise et à Mantoue. Il alla ensuite en Fiance, où
il resta 20 mois. Jaloux du Rosso et du Primatice,
Salviati retourna en Italie. Il s'arrêta d'abord à Milan,
puis à Florence, et ensuite à Rome, d'où il repartit
encore pour Florence. Il était de retour à Rome, lors-
qu'il mourut, en i563 , à l'âge de 53 ans.

Toutes ces courses avaient pour principe le caractère
inquiet çj irrésolu de Salviati. Presque clans toutes les
villes que l'on vient de nommer , il commença quelque
grand ouvrage, et ne l'acheva pas.

Parmi les peintres, ses contemporains , il ne fut lié
qu'avec Vasari qu'il avait connu dans sa jeunesse. Son
humeur ne pouvait que ie rendre malheureux: il ne
mettait aucune retenue ni dans les éloges qu'il donnait
à ses propres ouvrages, ni dans les critiques qu'il faisait
de ceux d'aulrui.

Sa mort fut causée par le chagrin qu'il éprouva, en
voyant Taddée , Zucchero, et quelques autres artistes
achever les peintures de la Salle royale, à Rome , qu'il
avait abandonnées pour aller à Florence.
 
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