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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 9.1805 [Cicognara, 3401-9]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19291#0207
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C i35 )

Planche soixante-sixième. — S. André, Tableau de la

Ce n'est point ici le maTtyre de S. André , mais seu-
lement la figure de ce Saint avec l'instrument de son
supplice. Il regarde le ciel où se doit trouver la récom-
pense des tourmens qu'il a soufferts. Le dessin de cette
figure manque de fermeté ; les carnations en sont trop
rouges, et la couleur vive des joues contraste d'une
manière désagréable avec l'idée qu'on doit se faire d'un
martyr.

Rigaud n'a pas établi sa réputation sur des ouvrages
de ce genre : la perfection de ses portraits lui a mérité,
dans l'école française, le rang que tient Van Dyck dans
l'école flamande.

Hyacinthe Rigaud vit le jour à Perpignan, en 1659.
La beauté de ses premiers ouvrages le fit bientôt sortir
de l'obscurité. Le Brun, qui les vit, le détourna de
faire le voyage de Rome, et l'engagea à se fixer unique-
ment au genre du portrait. Les plus grands personnages
de la cour de Louis XIV et les plus illustres étrangers
occupèrent son pinceau. En vain il doubla le prix de
son travail ; le nombre des amateurs s'accrut toujours.
Rigaud se plut adonner la préférence aux hommes d'un
grand mérite, et la postérité lui doit les portraits de
Bossuet, Despréaux , La Fontaine, Mignard, etc. Il
peignit plusieurs fois Louis XIV , le dauphin , les en-
fans du dauphin, et Louis XV, arrière-petit-fils de ce
grand roi.

Eu 1700, il fut reçu de l'Académie, et il fit pré-
sent à cette Société des portraits de plusieurs de seâ
membres. ~)


galerie du Musée ; par H. Rigaud.
 
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