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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 11.1806 [Cicognara, 3401-11]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24993#0020
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( 9 )

Planches première et deuxième. — La Vierge du Rosaire,

Tableau de la galerie du Musée ; par L^Æ)otiiiniquin.

Le Dominiquin i obligé de peindre l’institution du
Rosaire, a tout emprunté de son imagination, et a voulu
cacher la stérilité du sujet par le grand nombre des épi-
sodes : il en est résulté une obscurité que l’examen le plus
détaillé ne ferait pas disparaître. L’Albane, le partisan et
l’ami du Dominiquin , avouait qu’il ne pouvait deviner le
sens des allégories de ce tableau, et l’artiste lui-même pa-
rut très-embarrassé lorsqu’on lui en demanda l’explication.
Tout ce qu’on peut dire , c’est qu’elles montrent de quel
usage peut être le Rosaire dans tous lés états de la vie.

La Vierge, entourée d’une gloire céleste, s'offre à l’in-
vocation des mortels ; mais c’est l’Enfant Jésus qui sème
des fleurs sur ceux qui implorent sa mère ; cette pensée
est ingénieuse. Auprès de ce groupe principal, on voit
S. Dominique, instituteur du Rosaire; son attitude est
heureusement choisie. Les mystères de la vie de J. C. sont
figurés par trois groupes d’Anges qui tous ont une expres-
sion différente*

Dans le bas du tableau , un Tape invoque la Vierge, et
derrière lui, un Vieillard porte la tiare pontificale. Deux
Enfans jouent avec un Rosaire. Plus loin, deux jeunes
Vierges qui se tiennent étroitement embrassées sont sur le
point d’être frappées par un Cavalier furieux, et n’ont pour
défense que le talisman divin. Un Père , expirant dans les
bras de sa fille, n’implore d’autre secours que celui de la
Vierge contre un Meurtrier qui le menace.

C’est ainsi que peut s’expliquer chaque partie de ce
tableau, l’un des plus célèbres du Dominiquin ; si la com-
position manque toujours d’ensemble, on n’en doit pas
moins admirer l’expression de chaque personnage. Quelle
 
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