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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 11.1806 [Cicognara, 3401-11]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24993#0140
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( 9° )

Musée Napoléon, et placée non loin de l’Apollon du Bel-
védère, la seule figure qui puisse lui être comparée.

Plus on admire cet ouvrage, plus on regrette de n’en
pouvoir nommer l’auteur, La plinthe porte le nom de
Cléomènes, fils d’Apollodore; mais cette inscription est
moderne aussi bien que la partie de la plinthe sur laquelle
elle se lit. Un sculpteur grec nommé Cléomènes, et vrai-
semblablement le père de celui à qui l’on doit la statue
dite le Germnnicus, vivait vers la fin du sixième siècle de
Rome, au temps des Scipion. Ses figures de femmes jouis-
saient de la plus grande réputation , ce qui a donné lieu à
l’anecdote invraisemblable d’un Chevalier romain devenu
amoureux d’une des Tliespiades ou Muses, ouvrage de ce
sculpteur. Est-ce d’après la célébrité dont ce Cléomènes
a joui dans l’antiquité que des modernes lui ont attribué
la gloire d’avoir produit la Vénus? Cela se pourrait. Mais
aussi l’inscription moderne peut être la copie de carac-
tères plus anciens tracés sur la plinthe dans la partie que
les restaurations ont fait disparaître. Ce qui pourrait le
faire croire, c’est que ce chef-d’œuvre étant bien reconnu
pour antique, il n’était pas nécessaire d’y mettre un nom
qui ne pouvait lui donner un plus grand prix que celui
qu’il tirait de sa perfection non contestée.
 
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