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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.24993#0145
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s’exécuter en ce genre, ou de ce qu’il faut reléguer au
pays des chimères, et laisser aux compositions pitto-
resques , que nul gouvernement ne serait assez riche
pour exécuter en entier, s’il était assez inconsidéré pour
l’entreprendre. On ne pourrait donc que répéter ici les
éloges que les papiers publics du Nord ont justement
prodigués à ce bel édifice, lorsque les plans en ont été
connus et acceptés par l’empereur de Russie. Notre "France
peut aussi s’enorgueillir d’avoir formé dans son école l’ar-
chitecte dont le génie et les lalens doivent embellir cha-
que année , par de nouvelles productions, une des plus
grandes et des plus superbes villes de l’univers. Déjà une
très-belle salle de spectacle dont on a rendu compte, il y
a peu de temps, avait pjacé M. Thomas de Thomon
dans un rang très-distingué parmi les artistes; ce nouvel
édifice ne peut qu’ajouter à sa réputation; il justifie plei-
nement la préférence qui lui est accordée par son Sou-
verain pour ériger des édifices somptueux, et faits pour
honorer son règne.
Le jour où l’inauguration d’un tel monument se fera
en Russie, et où son achèvement complet permettra d’y
installer le commerce, doit être un jour de fête non-seu-
lement à Saint-Pétersbourg, mais dans toutes, les Aca-
démies de l’Europe, dans toutes ces Sociétés savantes par
qui les arts réunis d’intention, quelles que soient les
distances, ou les intérêts politiques, marchent d’un pas
sûr et souvent accéléré vers la perfection, et font revivre
des monumens rivaux de ceux de la Grèce et de l’an-
cienne Rome, parce qu’ils sont formés sur leurs principes.
Serait-ce donc un vœu indiscret à former que de pro-
poser à toutes ces Sociétés que chaque fois qu’un monu-
ment de cette importance serait inauguré et parfaitement
achevé sous la direction d’un habile homme, il fût frappé
s’exécuter en ce genre, ou de ce qu’il faut reléguer au
pays des chimères, et laisser aux compositions pitto-
resques , que nul gouvernement ne serait assez riche
pour exécuter en entier, s’il était assez inconsidéré pour
l’entreprendre. On ne pourrait donc que répéter ici les
éloges que les papiers publics du Nord ont justement
prodigués à ce bel édifice, lorsque les plans en ont été
connus et acceptés par l’empereur de Russie. Notre "France
peut aussi s’enorgueillir d’avoir formé dans son école l’ar-
chitecte dont le génie et les lalens doivent embellir cha-
que année , par de nouvelles productions, une des plus
grandes et des plus superbes villes de l’univers. Déjà une
très-belle salle de spectacle dont on a rendu compte, il y
a peu de temps, avait pjacé M. Thomas de Thomon
dans un rang très-distingué parmi les artistes; ce nouvel
édifice ne peut qu’ajouter à sa réputation; il justifie plei-
nement la préférence qui lui est accordée par son Sou-
verain pour ériger des édifices somptueux, et faits pour
honorer son règne.
Le jour où l’inauguration d’un tel monument se fera
en Russie, et où son achèvement complet permettra d’y
installer le commerce, doit être un jour de fête non-seu-
lement à Saint-Pétersbourg, mais dans toutes, les Aca-
démies de l’Europe, dans toutes ces Sociétés savantes par
qui les arts réunis d’intention, quelles que soient les
distances, ou les intérêts politiques, marchent d’un pas
sûr et souvent accéléré vers la perfection, et font revivre
des monumens rivaux de ceux de la Grèce et de l’an-
cienne Rome, parce qu’ils sont formés sur leurs principes.
Serait-ce donc un vœu indiscret à former que de pro-
poser à toutes ces Sociétés que chaque fois qu’un monu-
ment de cette importance serait inauguré et parfaitement
achevé sous la direction d’un habile homme, il fût frappé