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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.24993#0204
( i3a )
goût des draperies, la distribution des trophées d’armes,
l’éclat des lustres répandus avec intelligence et avec une
sorte de profusion avaient totalement changé l’aspect de
la salle et des vestibules, et semblaient avoir quadruplé
leur étendue. La partie où se placent les spectateurs, mon-
tée au niveau du théâtre comme aux jours de bal, avait
pris une forme nouvelle, de larges escaliers y donnaient
entrée, et l’orchestre placé au fond du théâtre, à l’extré-
mité de deux amphithéâtres qui semblaient prolonger les
premiers rangs de loges, comme on peut voir par le plan,
changeaient tout-à-fait l’aspect ordinaire, et donnaient
l’idée de la Tente du Dieu Mars.
Il est dit, dans la Relation imprimée des fêtes du cou-
ronnement: a Jamais on ne vit plus de luxe d’ornemens
a et plus de goût dans lenr distribution ; jamais plus de
« recherche et de simplicité, plus de magnificence et plus
n de grâce, plus de grandeur et de galanterie , plus d’en-
n semble et de variété ! Jamais enfin spectacle ne fut plus
« majestueux et plus riant, plus enivrant et plus décent,
n plus touchant et plus enchanteur !. ...
« L’œil se promenait sur deux lignes parallèles dans
a toute la longueur de la salle , où les Dames étaient
n assises; il parcourait avec délices leurs rangs qui se
ii prolongeaient à perte de vue dans les glaces de l’or-
ii chestre.
« Deux fauteuils étaient préparés pour leurs Majestés,
n h l’extrémité supérieure de la salle. Près et derrière
a elles, étaient réservées des places pour les princes et
n princesses, les grands et les Dames de leur cour. Les
n hommes circulaient derrière les sièges des Dames pla-
n cés de chaque côté de la salle. Un vaste carré long
a était réservé aux quadrilles.
MM. les Aides-de-camp des Maréchaux d’Empire
goût des draperies, la distribution des trophées d’armes,
l’éclat des lustres répandus avec intelligence et avec une
sorte de profusion avaient totalement changé l’aspect de
la salle et des vestibules, et semblaient avoir quadruplé
leur étendue. La partie où se placent les spectateurs, mon-
tée au niveau du théâtre comme aux jours de bal, avait
pris une forme nouvelle, de larges escaliers y donnaient
entrée, et l’orchestre placé au fond du théâtre, à l’extré-
mité de deux amphithéâtres qui semblaient prolonger les
premiers rangs de loges, comme on peut voir par le plan,
changeaient tout-à-fait l’aspect ordinaire, et donnaient
l’idée de la Tente du Dieu Mars.
Il est dit, dans la Relation imprimée des fêtes du cou-
ronnement: a Jamais on ne vit plus de luxe d’ornemens
a et plus de goût dans lenr distribution ; jamais plus de
« recherche et de simplicité, plus de magnificence et plus
n de grâce, plus de grandeur et de galanterie , plus d’en-
n semble et de variété ! Jamais enfin spectacle ne fut plus
« majestueux et plus riant, plus enivrant et plus décent,
n plus touchant et plus enchanteur !. ...
« L’œil se promenait sur deux lignes parallèles dans
a toute la longueur de la salle , où les Dames étaient
n assises; il parcourait avec délices leurs rangs qui se
ii prolongeaient à perte de vue dans les glaces de l’or-
ii chestre.
« Deux fauteuils étaient préparés pour leurs Majestés,
n h l’extrémité supérieure de la salle. Près et derrière
a elles, étaient réservées des places pour les princes et
n princesses, les grands et les Dames de leur cour. Les
n hommes circulaient derrière les sièges des Dames pla-
n cés de chaque côté de la salle. Un vaste carré long
a était réservé aux quadrilles.
MM. les Aides-de-camp des Maréchaux d’Empire