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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 11.1806 [Cicognara, 3401-11]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24993#0214
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( l39 )

Planche soixante-septième. — S. François en extase, rece-
vant les stigmates ; par François Porbus le fÜ3.

Ce tableau, qu’on ne peut citer sous le rapport de la
composition, est d’un effet simple et doux, mais il n’offre
pas de ces beautés qui d’abord attirent et fixent tous les
regards, la touche en est facile et moelleuse ; le dessin,
sans être d’un style élevé, a de la correction et ne manque
pas de sentiment ; les draperies sont largement peintes ;
mais les devants ne se détachent pas assez sur le fond.
Ce tableau était autrefois placé dans l’église des Jacobins
de la rue S. Honoré. Les figures sont au moins de gran-
deur naturelle.

Trois peintres de la même famille ont fait connaître le
nom de Porbus ou Pourbus : le premier Pierre Porbus
naquit à Goude en Hollande, et vint s’établir en Flandre
où il partagea son temps entre la peinture et la géogra-
phie. Il a fait plusieurs tableaux qui ont joui d’une
grande réputation, mais qui ne sont pas connus en France»
Il mourut à Bruges dans un âge avancé, vers i583.

François Porbus, son fils, naquit en 1540. Après avoir
étudié son art dans la maison paternelle, il passa dans
l’école de Franc-Flore. Lorsqu’on donnera la gravure
d’un de ses tableaux placé dans le Musée, on entrera dans
de plus longs détails sur ce maître qui mourut en i58o,
et laissa un fils qui suivit la même profession. Ce der-
nier est l’auteur du tableau de S. François dont on vient
de rendre compte. Il naquit à Bruges, en 1570, et no
peut avoir été l’élève de son père, puisqu’il le perdit à
dix ans ; c’est donc à tort que Descamps, dans la Vie-
des peintres flamands, ne lui donne pas d’autre maître*
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