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Planche vingt - cinquième. — Le Christ entre les deux
Larrons. Tableau de la galerie du Musée ; par Fran-
çois Franck le jeune.
• On a déjà eu occasion de rapporter les principaux
événemens de la vie de Franck le jeune, à la page 49 du
cinquième vol. La famille de ce peintre a produit plu-
sieurs artistes distingués qu’il paraît avoir surpassés tous.
Il ne faut pas le confondre avec son père François Franck,
dit le Vieux, qui naquit aussi à Anvers , et mourut en
1666 dans une très-grande vieillesse, sans qu’on sache rien
de particulier sur son compte. Ce François Franck eut
pour frères Jérôme et Ambroise qui, ainsi que lui, étu-
dièrent chez Franc-Flore. Jérôme se fixa en France sous
Henri III qui se l’attacha par des bienfaits. Les élèves
de Franc-Flore, à la mort de leur maître, vinrent à Paris
chercher des leçons de Jérôme Franck. Il quitta là
France pour aller en Italie,et, après un voyage de plu-
sieurs années, retourna dans sa patrie où il mourut au
commencement du dix-septième siècle. Ambroise Franck
obtint de son temps une très-grande réputation ; cepen-
dant il n’est resté aucun détail curieux sur sa personne :
On sait seulement que cet artiste fut protégé par l’évêque
de Tournay. Ses ouvrages sont plus estimés que ceux de
ses frères; mais le Musée Napoléon ne possède aucun
tableau de ces trois peintres. On pense que Nicolas
Franck, leur père, se livra aussi à la peinture. Sébastien
Franck, qu’on croit frère de Franck le jeune, eut un
talent particulier pour peindre les batailles et le paysage:
l’époque de sa mort est inconnue; il paraît avoir fleuri
dans le même temps que son frère. Quànt à celui-ci, il
12. X 3
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Planche vingt - cinquième. — Le Christ entre les deux
Larrons. Tableau de la galerie du Musée ; par Fran-
çois Franck le jeune.
• On a déjà eu occasion de rapporter les principaux
événemens de la vie de Franck le jeune, à la page 49 du
cinquième vol. La famille de ce peintre a produit plu-
sieurs artistes distingués qu’il paraît avoir surpassés tous.
Il ne faut pas le confondre avec son père François Franck,
dit le Vieux, qui naquit aussi à Anvers , et mourut en
1666 dans une très-grande vieillesse, sans qu’on sache rien
de particulier sur son compte. Ce François Franck eut
pour frères Jérôme et Ambroise qui, ainsi que lui, étu-
dièrent chez Franc-Flore. Jérôme se fixa en France sous
Henri III qui se l’attacha par des bienfaits. Les élèves
de Franc-Flore, à la mort de leur maître, vinrent à Paris
chercher des leçons de Jérôme Franck. Il quitta là
France pour aller en Italie,et, après un voyage de plu-
sieurs années, retourna dans sa patrie où il mourut au
commencement du dix-septième siècle. Ambroise Franck
obtint de son temps une très-grande réputation ; cepen-
dant il n’est resté aucun détail curieux sur sa personne :
On sait seulement que cet artiste fut protégé par l’évêque
de Tournay. Ses ouvrages sont plus estimés que ceux de
ses frères; mais le Musée Napoléon ne possède aucun
tableau de ces trois peintres. On pense que Nicolas
Franck, leur père, se livra aussi à la peinture. Sébastien
Franck, qu’on croit frère de Franck le jeune, eut un
talent particulier pour peindre les batailles et le paysage:
l’époque de sa mort est inconnue; il paraît avoir fleuri
dans le même temps que son frère. Quànt à celui-ci, il
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