Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 12.1806 [Cicognara, 3401-12]

DOI Heft:
Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.24992#0104
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
ble d’indiquer ceux de ses ouvrages qui sont au dessous de
sa grande réputation. Les malheurs qui quelquefois ont
accablé un artiste, disposent à l’indulgence pour les défauts
dont ils peuvent être la cause ; mais ceci ne peut s’appliquer
au Guercliin : cet artiste eut un sort heureux ; ses contem-
porains le placèrent sur la ligne des premiers peintres, et
de grandes richesses furent le fruit de ses immenses tra-
vaux. Les rois de France et-d’Angleterre le demandèrent
pour premier peintre, et le duc de Modène le logea long-
temps dans son palais, comme un ami à qui il voulait
ôter tout embarras domestique. Christine de Suède, l’ho-
norant d'une visite , lui prit la main, cette main qui, dit-
elle, opérait tant de merveilles. On raconte aussi que plu-
sieurs cardinaux étant venus dîner chez le Guercliin, ce
peintre leur donna un repas splendide, et fit faire les
fonctions de pages à douze de ses élèves.

Ce qui honore le Guercliin peut-être plus que les hom-
mages qu’il reçut de son vivant, c’est la régularité de ses
mœurs : des fondations pieuses, d’abondantes aumônes,
des secours offerts aux artistes infortunés, tel fut l’emploi
qu’il fit des richesses qu’il ne dut qu’à ses talens.
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen