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pour terminer les ouvrages qu’il avait commencés dans la
chapelle de S. Diego , où il Lui fit peindre l’histoire de
ce Saint. Badalocchi travailla aussi, d’après le Guide et le
Dominiquin, dans l’église de S. Grégoire, et d’après l’Al-
bane au palais Vérospi. La fable de Galatée, qu’il traita
dans ce palais, est regardée comme un chef-d’œuvre
d’exécution. Soit par une crainte naturelle, soit par l’effet
des circonstances, Badalocchi se soumettait souvent à
peindre d’après les dessins d’artistes qui lui étaient in-
térieurs.
Les villes de Reggio, de Bologne, de Modène pos-
sèdent la plupart de ses productions. On ne croit pas qu’il
existe au Musée Napoléon d’autre tableau de ce maître
que celui dont on vient de rendre compte.
On a fait un rapprochement entre Lanfranc et Bada-
locchi: le premier, entraîné par une trop grande facilité,
tomba souvent dans l’oubli des excellens principes qu’il
avait reçus des Caraches; Badalocchi, au contraire, re-
tenu par la timidité de son esprit, resta au dessous de ce
qu’il aurait pu faire, s’il eût mieux connu ses forces :
Ce qui a fait dire de ces deux peintres, dans un sens*
bien opposé, qu’ils savaient beaucoup, mais qu’ils né-
gligeaient de montrer tout leur savoir.
<3 O
pour terminer les ouvrages qu’il avait commencés dans la
chapelle de S. Diego , où il Lui fit peindre l’histoire de
ce Saint. Badalocchi travailla aussi, d’après le Guide et le
Dominiquin, dans l’église de S. Grégoire, et d’après l’Al-
bane au palais Vérospi. La fable de Galatée, qu’il traita
dans ce palais, est regardée comme un chef-d’œuvre
d’exécution. Soit par une crainte naturelle, soit par l’effet
des circonstances, Badalocchi se soumettait souvent à
peindre d’après les dessins d’artistes qui lui étaient in-
térieurs.
Les villes de Reggio, de Bologne, de Modène pos-
sèdent la plupart de ses productions. On ne croit pas qu’il
existe au Musée Napoléon d’autre tableau de ce maître
que celui dont on vient de rendre compte.
On a fait un rapprochement entre Lanfranc et Bada-
locchi: le premier, entraîné par une trop grande facilité,
tomba souvent dans l’oubli des excellens principes qu’il
avait reçus des Caraches; Badalocchi, au contraire, re-
tenu par la timidité de son esprit, resta au dessous de ce
qu’il aurait pu faire, s’il eût mieux connu ses forces :
Ce qui a fait dire de ces deux peintres, dans un sens*
bien opposé, qu’ils savaient beaucoup, mais qu’ils né-
gligeaient de montrer tout leur savoir.
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