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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 12.1806 [Cicognara, 3401-12]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24992#0161
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( io5 )

Planche quarante-neuvième. — Mutins Scœvola. Tableau,
de la galerie du Musée ; par Le Brun.

Tarquin, chassé de Rome , sut persuader à Porsenna,
roi des Toscans, d’entreprendre de le rétablir sur le trône.
Us vinrent ensemble mettre le siège devant cette ville
que les armées toscanes réduisirent au désespoir. Mutius,
d’abord surnommé Codrus, ardent républicain, conçut
le dessein , plus hardi que louable, de délivrer sa patrie
par l’assassinat de Porsenna. A la faveur de l’habit toscan,
il pénétra dans la tente du roi qui était alors occupé avec
un secrétaire. Mutius n’avait jamais vu celui qu’il cher-
chait; il poignarda le Secrétaire, croyant frapper le Roi;
les cris de celui-ci attirèrent les gardes qui arrêtèrent
Mutius, désespéré d’avoir échoué dans son entreprise.
Il ne répondit à toutes les questions que par ces mots :
Je suis Romain. Pour prouver que rien ne pourrait l’in-
timider , il posa tranquillement sa main droite snr un
brasier ardent, et se tourna avec fierté vers Porsenna
qui, admirant son courage, lui rendit aussitôt la liberté,
et lui fit remettre son épée qu’on lui avait ôtée : il ne put
la recevoir que de la main gauche, ce qui lui fit donner
le surnom de Scœvola que l’histoire a immortalisé. Cet
homme intrépide ne perdant pas de vue les intérêts de sa
patrie, et touché de la magnanimité de Porsenna, lui tint
alors ce discours:^ Seigneur, votre générosité va me faii'e
« avouer un secret que tous les tourmens n’auraient pu
« m’arracher. Apprenez que nous sommes trois cents qui

avons résolu de vous tuer dans votre camp. Autant
n j’ai souhaité d’être l’auteur de votre mort, autant je
« crains qu’un autre ne le devienne, surtout aujourd’hui
q que je vous connais plus digne de l’amitié des B-o*
%2. au
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