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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 12.1806 [Cicognara, 3401-12]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24992#0162
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a mains que de leur haine.» Les réflexions que cet avis
fit faire à Porsenna l’engagèrent à abandonner la cause
des Tarquins, et à traiter de la paix avec la république.

Ce tableau de chevalet est dans la première manière
de Le Brun, et l’on présume qu’il était jeune encore
lorsqu’il l’exécuta. Quelques personnes l’ont pris, dit-on,
pour un ouvrage du Poussin; on y reconnaît l’étude de
ce maître, mais il n’est pas possible de le lui attribuer. La
composition présente d’abord une faute très-choquante :
quoiqu’il n’y ait qu’un moment que Mutius a tué le
Secrétaire, on fait déjà ses funérailles, et son cadavre est
d’une lividité qui n’est pas naturelle. Outre le contre-
sens, cela produit une double action qui distrait de celle
de Mutius ; c’est à tort aussi que l’artiste a laissé un poi-
gnard dans la main du personnage principal. Le jeune
Homme qui porte un coffre et regarde le spectateur, est
une figure de remplissage qui nuit à l’intérêt de la scène;
et le Sphinx, placé dans le fond à gauche, est un acces-
soire qui n’a pas le caractère historique. Le dessin de
ce tableau est un peu mou, cependant il ne manque pas
de correction; la touche a de la franchisent la couleur
est vigoureuse, quoique un peu lourde. Quant à la dis-
position générale des figures, elle est heureuse et savante :
on doit observer que Le Brun s’est toujours montré supé-
rieur dans cette partie de l’art.
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