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tableau. Aux trois figures principales, il a ajouté celle
d’une jeune Esclave; elle tient une lyre qui, avant l’arri-
vée d’Hector , lui servait à distraire Paris du souvenir de
sa défaite.
La simplicité de cette composition, le caractère gracieux
de la figure d’Hélène, la vérité des expressions, et l’exécu-v
lion soignée de ce tableau ont fait concevoir de grandes
espérances du talent de M. Le Boulenger qui n’avait en-
core rien exposé au Salon.
Les figures sont de grandeur naturelle.
Ce tableau est le quatrième de l’exposition actuelle
que l’on donne dans cet ouvrage : tous ont dû convaincre
que les éloges prodigués à cette exposition n’ont rien
d’exagéré. Beaucoup d’autres productions distinguées en
offriront bientôt des preuves nouvelles; c’est surtout le
IDéluge de M. Girodet, et la Bataille d’Aboukir de M.
Gros qui doivent soutenir la réputation que le Salon de
5806 a méritée; mais comme ces deux chef-d’œuvres,
et particulièrement le dernier, exigent un long travail
des dessinateurs et des graveurs, ils ne pourront être insé“
xés que dans le volume suivant.
tableau. Aux trois figures principales, il a ajouté celle
d’une jeune Esclave; elle tient une lyre qui, avant l’arri-
vée d’Hector , lui servait à distraire Paris du souvenir de
sa défaite.
La simplicité de cette composition, le caractère gracieux
de la figure d’Hélène, la vérité des expressions, et l’exécu-v
lion soignée de ce tableau ont fait concevoir de grandes
espérances du talent de M. Le Boulenger qui n’avait en-
core rien exposé au Salon.
Les figures sont de grandeur naturelle.
Ce tableau est le quatrième de l’exposition actuelle
que l’on donne dans cet ouvrage : tous ont dû convaincre
que les éloges prodigués à cette exposition n’ont rien
d’exagéré. Beaucoup d’autres productions distinguées en
offriront bientôt des preuves nouvelles; c’est surtout le
IDéluge de M. Girodet, et la Bataille d’Aboukir de M.
Gros qui doivent soutenir la réputation que le Salon de
5806 a méritée; mais comme ces deux chef-d’œuvres,
et particulièrement le dernier, exigent un long travail
des dessinateurs et des graveurs, ils ne pourront être insé“
xés que dans le volume suivant.