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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 12.1806 [Cicognara, 3401-12]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24992#0212
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Planche soixante-sixième.—- Le Mariage de Sainte Ca-
therine. Tableau de la galerie du Musée ; par Tiarini.

La Vierge appuyé sa main sur l’épaule de Sainte Ca-
therine, et l’engage à s’approcher de l’Enfant Jésus qui
lui remet l’anneau nuptial. S. Joseph contemple cette cé-
rémonie mystique à laquelle assistent S. Jean, S. Fran-
çois d’Assise, S. Michel qui tient des balances, et S.
Charles Borromée, archevêque de Milan.

Ce tableau vient de Modène ; il est peint sur cuivre, et
a 8 pouces et demi de haut sur io et demi de large.

Cette production se distingue par un bon goût de dessin,
un ton solide et des expressions naïves.

On sait que le talent de Tiarini fut longtemps méconnu,
et que Louis Carache, à qui la peinture a de si grandes
obligations par la sagacité avec laquelle il devinait les
dispositions de ses élèves , refusa de recevoir Tiarini dans
son école. Ce ne fut qu’à force de persévérance, que ce
peintre acquit enfin une juste célébrité et força Louis Ca-
rache lui-même à admirer ses productions. Instruit par sa
propre expérience , Tiarini se tint en garde contre le
mépris que l’on a trop souvent pour les ouvrages des
hommes qui ne sont pas connus : plus un artiste était
ignoré, plus il cherchait avec soin les beautés que ses
tableaux pouvaient offrir. Aussi estimait-il beaucoup
Dominique Féti, avant que ce peintre fût parvenu à se
faire connaître. Voyant un jour un Amateur qui dédaignait
d’acheter un tableau de Féti , et devinant quelle en était
la raison : « Un homme, dit Tiarini, qui veut passer pour
connaisseur en peinture, ne doit pas se régler dans ses
« acquisitions sur la réputation que peut avoir un pein-
ts tre ; mais sur celle qu’il mérite. » Ce conseil peut s’a-
dresser également à ceux qui payent les tableaux et à ceux
qui les jugent.
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