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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 14.1807 [Cicognara, 3401-14]

DOI issue:
Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24994#0067
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sagesse d’ordonnance , une pureté de contours et surtout
une noble simplicité que n’offrent point les clief-d’œuvres
des Flamands ou des Vénitiens.

Le tableau dont nous donnons ici le trait, ouvrage d’un
peintre moderne ( Diétrichf, mort à Dresde en 1774) a un
caractère mixte qui fait douter à quelle école il appartient.
Le style en est noble, sans être très-élevé; le dessin est
correct, mais il a peu d’énergie; les figures ont de la grâce,
mais cette grâce n’est pas décidément originale ; le coloris
est chaud et brillant, mais il manque de transparence dans
les ombres, de fraîcheur dans les demi-teintes : l’effet gé-
néral est harmonieux, mais on désirerait des oppositions
plus piquantes. Néanmoins, le tableau séduit par une
réunion de qualités agréables et par une touche très-soignée
dont le fini ne dégénère pas en froideur : il n’est pas d’ama-
teur qui 11e désirât en orner son cabinet. Les figures ont 15
à 18 pouces de proportion.

Ce qui ajoute au mérite de ce joli tableau, le seul de
Diétricht que l'on voye au Musée, c’est la rareté des
productions de cet artiste dans le genre de l’histoire. Il
s’adonna de préférence à peindre des paysages, des chutes
d’eau,des rochers, et se distingua par la netteté de son
pinceau. On voit plusieurs de ses ouvrages dans la galerie
de Dresde, et il a beaucoup gravé à l’eau forte.
 
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