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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 14.1807 [Cicognara, 3401-14]

DOI issue:
Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24994#0163
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( i°7 )

Planche cinquantième. — Sainte-Famille , par Lorenzo
Sabbatini -, Tableau de la galerie du Musée.

Lorenzo Sabbatini , vulgairement appelé Lorenzino
di Bologna , est un des peintres les plus gracieux et les
plus délicats de son temps. Quelques personnes Font
classé parmi les élèves de Raphaël, et ont été induits
dans cette erreur par le style et la composition de ses
Saintes-Familles, qui sont dans le goût de l’école
romaine, mais dont le coloris n’en a pas la fierté.
Il a peint des Yierges et des Anges cfue l’on pourrait
attribuer au Parmesan. C’est dans cette manière qu’il
a peint plusieurs tableaux d’autels. Le plus célèbre de
tous est celui de S. Michel à Saint-Jacques-le-Majeur.
11 a été gravé par Augustin Caraclie qui le citait souvent
à ses élèves comme un modèle de grâce et de beauté.
Sabbatini n’excellait pas moins à peindre à fresque. Il
avait une imagination fertile qui le rendait propre à
traiter toutes sortes de sujets , et, ce qu’il est rare de
concilier avec un dessin correct , une promptitude
étonnante. Il dut à la célébrité de ses talens d’être
employé , non-seulement dans son pays, par les per-
sonnes les plus distinguées, mais encore à Rome, où il
se rendit aux instances de Baglioni, sous le pontificat
de Grégoire XIII. Il y obtint beaucoup de succès , et
même ses figures nues y furent fort estimées , quoi-
qu’il ne se fût pas spécialement attaché à ce genre à
Bologne. Il peignit, dans la chapelle Pauline , l’histoire
de S." Paul, et dans la salle royale, la Foi qui triomphe
de l’Incrédulité ; dans la galerie et dans les loges, divers
autres sujets, en concurrence avec les meilleurs maî-
tres , et toujours avec avantage. Parmi le grand nombre
d’artistes qui se rendaient de toutes parts à Rome, il fut
 
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