( n3 )
Planche cinquante-troisième. — S. Jean-Baptiste, prê-
chant dans le désert, désigne, dans le lointain,
Jésus , dont il déclaré n’ètre que le précurseur ; Ta-
bleau de la galerie du Musée, par Pietro-Francesco
Mola.
« Jean était dans le désert, baptisant, et prêchant le
baptême de pénitence pour la rémission des péchés.
Tout le pays de la Judée et tous ceux de Jérusalem
venaient à lui, et, confessant leurs péchés, ils étaient
baptisés dans le fleuve du Jourdain. Or, Jean était
vêtu de poil de chameau ; il avait une ceinture de
cuir autour des reins, et vivait de sauterelles et de
miel sauvage. Il prêchait en disant : « Il en vient un
« autre après moi, qui est plus puissant que moi, et je
« ne suis pas digne de délier le cordon de ses souliers,
<■ en me prosternant devant lui. Je'vous ai baptisé dans
c l’eau , mais il vous baptisera dans le Saint-Esprit.»
En ce même temps , Jésus vint de Nazareth, qui est eu
Galilée, et fut baptisé par Jean dans le Jourdain.»
( Evangile selon S. Marc, chap. I. )
S. Jean, entouré d’habitatis de la Judée qui viennent
entendre sa parole et recevoir le baptême, désigne
de la main droite Jésus, qu’on aperçoit dans le loin-
tain. L’artiste a eu la précaution de ne placer dans
cette partie du tableau où il a peint le divin Sauveur,
aucune figure qui empêchât de distinguer celle-ci : il
a bien entendu son sujet et varié les caractères de
ses personnages; mais le principal mérite de ce mor-
ceau consiste dans le coloris, qui est vigoureux et
d’une grande vérité, et sur-tout dans l’exécution du
paysage , dont on ne peut trop admirer la touche
libre et savante. L’artiste a répété ce sujet en petit,
avec quelques changemens. Ce dernier tableau se voit
également au Musée.
14-
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Planche cinquante-troisième. — S. Jean-Baptiste, prê-
chant dans le désert, désigne, dans le lointain,
Jésus , dont il déclaré n’ètre que le précurseur ; Ta-
bleau de la galerie du Musée, par Pietro-Francesco
Mola.
« Jean était dans le désert, baptisant, et prêchant le
baptême de pénitence pour la rémission des péchés.
Tout le pays de la Judée et tous ceux de Jérusalem
venaient à lui, et, confessant leurs péchés, ils étaient
baptisés dans le fleuve du Jourdain. Or, Jean était
vêtu de poil de chameau ; il avait une ceinture de
cuir autour des reins, et vivait de sauterelles et de
miel sauvage. Il prêchait en disant : « Il en vient un
« autre après moi, qui est plus puissant que moi, et je
« ne suis pas digne de délier le cordon de ses souliers,
<■ en me prosternant devant lui. Je'vous ai baptisé dans
c l’eau , mais il vous baptisera dans le Saint-Esprit.»
En ce même temps , Jésus vint de Nazareth, qui est eu
Galilée, et fut baptisé par Jean dans le Jourdain.»
( Evangile selon S. Marc, chap. I. )
S. Jean, entouré d’habitatis de la Judée qui viennent
entendre sa parole et recevoir le baptême, désigne
de la main droite Jésus, qu’on aperçoit dans le loin-
tain. L’artiste a eu la précaution de ne placer dans
cette partie du tableau où il a peint le divin Sauveur,
aucune figure qui empêchât de distinguer celle-ci : il
a bien entendu son sujet et varié les caractères de
ses personnages; mais le principal mérite de ce mor-
ceau consiste dans le coloris, qui est vigoureux et
d’une grande vérité, et sur-tout dans l’exécution du
paysage , dont on ne peut trop admirer la touche
libre et savante. L’artiste a répété ce sujet en petit,
avec quelques changemens. Ce dernier tableau se voit
également au Musée.
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