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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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C <37 )
Planche soixante-cinquième et soixante-sixième.—
Fronton d'une des façades du Louvre ; par M. Forlin.
L’aigle, emblème du gouvernement, est entouré
d’attributs impériaux. A sa droite est la muse de l’his-
toire ; à sa gauche , celle qui préside aux sciences et
aux arts. Ce bas-relief, nouvellement exécuté par
M. Fortin, orne la façade du Louvre du côté de la
Seine : les figures ont dix pieds de proportion.
La reconstruction du Louvre commencée dans les
dernières années du règne de François Ier, fut conti-
nuée avec lenteur sous les règnes suivans. Louis XIV
fit enfin élever la colonnade d’après les dessins de Per-
rault; mais après la mort du prince, on mit tant
d’indifférence à ce monument , que l’on permit de
bâtir plusieurs maisons considérables dans son en-
ceinte (i). Les amis des arts ne cessaient de déplorer cet
excès de barbarie, et Voltaire fit à cet occasion une
pièce de vers dont voici les deux premières strophes ;
Monumens imparfaits de ce siècle vante',
Qui sur tous les beaux arts a fonde sa mémoire,
Vous verrai-je toujours , en attestant sa gloire.
Faire un juste reproche à la postérité?
Faut-il que l’on s’indigne alors que l’on admire,
Et que les nations qui veulent nous braver,
Fières de nos défauts , soient en droit de nous dire
Que nous commençons tout pour ne rien achever?
Le siècle qui commence ne méritera point un sem-
blable reproche : dans quelques années, Paris offrira le
plus beau palais du monde (2).
CO Elles furent abattues par ordre de Louis XV, et Gabriel, son architecte,
termina une partie de la face intérieure. L’entreprise fut encore abandonnée.
(O Les deux figures , la Renommée et la Victoire couronnant le buste d»
Napoléon , ajoutées au-dessus du fronton , dans cette planche, où elles sont re-
présentées dans une pLus grande proportion , quoique dans l’éxécution elles soient
if 55
Planche soixante-cinquième et soixante-sixième.—
Fronton d'une des façades du Louvre ; par M. Forlin.
L’aigle, emblème du gouvernement, est entouré
d’attributs impériaux. A sa droite est la muse de l’his-
toire ; à sa gauche , celle qui préside aux sciences et
aux arts. Ce bas-relief, nouvellement exécuté par
M. Fortin, orne la façade du Louvre du côté de la
Seine : les figures ont dix pieds de proportion.
La reconstruction du Louvre commencée dans les
dernières années du règne de François Ier, fut conti-
nuée avec lenteur sous les règnes suivans. Louis XIV
fit enfin élever la colonnade d’après les dessins de Per-
rault; mais après la mort du prince, on mit tant
d’indifférence à ce monument , que l’on permit de
bâtir plusieurs maisons considérables dans son en-
ceinte (i). Les amis des arts ne cessaient de déplorer cet
excès de barbarie, et Voltaire fit à cet occasion une
pièce de vers dont voici les deux premières strophes ;
Monumens imparfaits de ce siècle vante',
Qui sur tous les beaux arts a fonde sa mémoire,
Vous verrai-je toujours , en attestant sa gloire.
Faire un juste reproche à la postérité?
Faut-il que l’on s’indigne alors que l’on admire,
Et que les nations qui veulent nous braver,
Fières de nos défauts , soient en droit de nous dire
Que nous commençons tout pour ne rien achever?
Le siècle qui commence ne méritera point un sem-
blable reproche : dans quelques années, Paris offrira le
plus beau palais du monde (2).
CO Elles furent abattues par ordre de Louis XV, et Gabriel, son architecte,
termina une partie de la face intérieure. L’entreprise fut encore abandonnée.
(O Les deux figures , la Renommée et la Victoire couronnant le buste d»
Napoléon , ajoutées au-dessus du fronton , dans cette planche, où elles sont re-
présentées dans une pLus grande proportion , quoique dans l’éxécution elles soient
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