( 3o )
RHADAMISTE»
ï^a soif que votre cœur avait de le répandre
H’a-t-elle pas suffi , seigneur , pour tous l’apprendre ?
Je vous l’ai vu poursuivre avec tant de courroux ,
Que j’ai cru qu’en effet j’étais connu de vous.
P H A R A S M A TT E.
Pourquoi me le cacher ? Alrî père de'plorable !
R.H A D A M I S T E.
Vous vous êtes toujours rendu si redoutable,
Que jamais vos enfans, proscrits et malheureux ,
IST’ont pu vous regarder comme un père pour eux.
Heureux , quand votre main vous immolait un traître 9
De n’avoir point versd le sang qui m’a fait naître 3
Que la nature ait pu, trahissant ma fureur ,
Hans ce moment affreux , s’emparer de mon cœur !
Enfin , lorsque je perds une épousé si chère ,
Heureux, quoiqu’en mourant, de retrouver mon père !
Votre cœur s’attendrit, je vois couler vos pleurs.
( A Arsame. )
Mon frère , approchez-vous , embrassez-moi 3 je meurs.
RHADAMISTE»
ï^a soif que votre cœur avait de le répandre
H’a-t-elle pas suffi , seigneur , pour tous l’apprendre ?
Je vous l’ai vu poursuivre avec tant de courroux ,
Que j’ai cru qu’en effet j’étais connu de vous.
P H A R A S M A TT E.
Pourquoi me le cacher ? Alrî père de'plorable !
R.H A D A M I S T E.
Vous vous êtes toujours rendu si redoutable,
Que jamais vos enfans, proscrits et malheureux ,
IST’ont pu vous regarder comme un père pour eux.
Heureux , quand votre main vous immolait un traître 9
De n’avoir point versd le sang qui m’a fait naître 3
Que la nature ait pu, trahissant ma fureur ,
Hans ce moment affreux , s’emparer de mon cœur !
Enfin , lorsque je perds une épousé si chère ,
Heureux, quoiqu’en mourant, de retrouver mon père !
Votre cœur s’attendrit, je vois couler vos pleurs.
( A Arsame. )
Mon frère , approchez-vous , embrassez-moi 3 je meurs.