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Planche vingt-unième. -—La Vierge environnée d’une
gloire et d’esprits célestes ; tableau de la galerie du
Musée , par Piètre Pérugin.
La Vierge, assise sur un nuage, es t entourée cl’anges
et de chérubins -, à ses pieds , sur le devant du tableau,
l’Archange, S. Michel, Sainte Catherine d’Alexan-
drie , Sainte Lucie , et S. Jean l’Evangéliste lui
rendent hommage. Les figures sont de grandeur na-
turelle.
Ce tableau, qui provient des conquêtes de l’armée
française en Italie, avait d’abord été attribué à Ra-
phaël } il est maintenant reconnu pour être du Pé-
rugin , dont ce grand peintre fut l’élève. Il était d’au-
tant plus facile de s’y tromper qu’il y a en effet,
beaucoup de rapport entre la première manière de
Raphaël et celle de son maître. On voit encore dans
plusieurs cabinets , des tableaux de ce dernier , que
l’on croit être de la main de Raphaël dans sa pre-
mière jeunesse.
Celui-ci, malgré la faiblesse du dessin et la séche-
resse du pinceau , mérite Une attention particulière.
Il y régne Une grande naïveté, de la finesse, et même
une certaine grâce dans les attitudes et dans l’expres'
sion j de la fermeté dans les teintes, de la pureté dans
l’exécution. L’époque à laquelle il a été peint le rend
encore plus précieux.
Nous avons donné dans ce recueil une notice sur
la vie et les ouvrages de Piètre Pérugin. Voyez
tom. IL, pag. 107.
J 5.
iô
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Planche vingt-unième. -—La Vierge environnée d’une
gloire et d’esprits célestes ; tableau de la galerie du
Musée , par Piètre Pérugin.
La Vierge, assise sur un nuage, es t entourée cl’anges
et de chérubins -, à ses pieds , sur le devant du tableau,
l’Archange, S. Michel, Sainte Catherine d’Alexan-
drie , Sainte Lucie , et S. Jean l’Evangéliste lui
rendent hommage. Les figures sont de grandeur na-
turelle.
Ce tableau, qui provient des conquêtes de l’armée
française en Italie, avait d’abord été attribué à Ra-
phaël } il est maintenant reconnu pour être du Pé-
rugin , dont ce grand peintre fut l’élève. Il était d’au-
tant plus facile de s’y tromper qu’il y a en effet,
beaucoup de rapport entre la première manière de
Raphaël et celle de son maître. On voit encore dans
plusieurs cabinets , des tableaux de ce dernier , que
l’on croit être de la main de Raphaël dans sa pre-
mière jeunesse.
Celui-ci, malgré la faiblesse du dessin et la séche-
resse du pinceau , mérite Une attention particulière.
Il y régne Une grande naïveté, de la finesse, et même
une certaine grâce dans les attitudes et dans l’expres'
sion j de la fermeté dans les teintes, de la pureté dans
l’exécution. L’époque à laquelle il a été peint le rend
encore plus précieux.
Nous avons donné dans ce recueil une notice sur
la vie et les ouvrages de Piètre Pérugin. Voyez
tom. IL, pag. 107.
J 5.
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