( 42 )
« l'on répète sur le verre. On applique la pièce de
« verre blanc si c’est pour des carnations, ou colo-
« riée.si c’est pour des vêtemens, sur la partie du
« dessin que l’on veut représenter; puis on trace avec
« le pinceau les contours et les ombres qu'on aper-
« çoit à travers le verre. Le tout étant terminé, on
« le passe au four, pour que le feu, en le faisant
« rougir, parfonde les couleurs, et les rende inal-
« térables à toute espèce d’agent.
« Les matières qui entrent ordinairement pour co-
« lorier les grands carreaux de verre, et qu’on jete
« dans leurs creusets avant de les en retirer, sont
« toutes tirées du règne métallique.
« Le cobalt sert pour le bleu.
« Les différentes nuances de rouge, de brun , de
« brun-marron, se font avec des chaux de fer por-
« tées à dilférens degrés.
« Le brun-rouge se fait aussi avec de la chaux de
« cuivre , obtenue lorsque des chaudronniers , pour
« des travaux quelconques, plongent des barres de
« cuivre rouge dans l’eau.
« Le vert s’obtient aussi du cuivre dissous par des
« acides végétaux , ou dissous par d’autres acides ,
« mais précipités par l’alcali fixe.
« Les verres de couleur pourpre se font avec de
« la chaux d’or ; un grain d’or colore vivement qua-
« tre cents parties de verre.
ii Les chaux d’argent sont aussi teignantes, et don-
« nent le jaune , qui se fait aussi avec de la chaux
« de plomb unie à l’antimoine,
« Le violet s’obtient d’une substance minérale, ap-
« pelée manganèse.
« Les verres ainsi préparés reçoivent de l’artiste les
« dessins des cartons, les ombres, les demi - teintes ;
.« puis on repasse le tout au feu. » ( De la Peinture sur
verre, par Lenonv)
« l'on répète sur le verre. On applique la pièce de
« verre blanc si c’est pour des carnations, ou colo-
« riée.si c’est pour des vêtemens, sur la partie du
« dessin que l’on veut représenter; puis on trace avec
« le pinceau les contours et les ombres qu'on aper-
« çoit à travers le verre. Le tout étant terminé, on
« le passe au four, pour que le feu, en le faisant
« rougir, parfonde les couleurs, et les rende inal-
« térables à toute espèce d’agent.
« Les matières qui entrent ordinairement pour co-
« lorier les grands carreaux de verre, et qu’on jete
« dans leurs creusets avant de les en retirer, sont
« toutes tirées du règne métallique.
« Le cobalt sert pour le bleu.
« Les différentes nuances de rouge, de brun , de
« brun-marron, se font avec des chaux de fer por-
« tées à dilférens degrés.
« Le brun-rouge se fait aussi avec de la chaux de
« cuivre , obtenue lorsque des chaudronniers , pour
« des travaux quelconques, plongent des barres de
« cuivre rouge dans l’eau.
« Le vert s’obtient aussi du cuivre dissous par des
« acides végétaux , ou dissous par d’autres acides ,
« mais précipités par l’alcali fixe.
« Les verres de couleur pourpre se font avec de
« la chaux d’or ; un grain d’or colore vivement qua-
« tre cents parties de verre.
ii Les chaux d’argent sont aussi teignantes, et don-
« nent le jaune , qui se fait aussi avec de la chaux
« de plomb unie à l’antimoine,
« Le violet s’obtient d’une substance minérale, ap-
« pelée manganèse.
« Les verres ainsi préparés reçoivent de l’artiste les
« dessins des cartons, les ombres, les demi - teintes ;
.« puis on repasse le tout au feu. » ( De la Peinture sur
verre, par Lenonv)