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vement pour s’éloigner cl’elle. Sa main gauche retient
l’ample draperie dont il est couvert -, il tient de la
droite une bêche, que l’artiste n’a sans doute placée
que pour rappeler au spectateur que Marie a pris
Jésus pour le jardinier du lieu où se trouve le sé-
pulchre. On voit derrière la Madeleine, et sur un
plan un peu éloigné, les deux anges vêtus de blanc
à qui elle s’était d’abord adressée.
On trouve dans ce charmant tableau la grâce et la
délicatesse qu’offre généralement le pinceau de l’Al-
bane. Les expressions ne sont pas fortes, mais elles
sont nobles et douces -, le coloris n’est pas vigoureux,
mais il a ce ton suave et lumineux qui plaît tou-
jours..
vement pour s’éloigner cl’elle. Sa main gauche retient
l’ample draperie dont il est couvert -, il tient de la
droite une bêche, que l’artiste n’a sans doute placée
que pour rappeler au spectateur que Marie a pris
Jésus pour le jardinier du lieu où se trouve le sé-
pulchre. On voit derrière la Madeleine, et sur un
plan un peu éloigné, les deux anges vêtus de blanc
à qui elle s’était d’abord adressée.
On trouve dans ce charmant tableau la grâce et la
délicatesse qu’offre généralement le pinceau de l’Al-
bane. Les expressions ne sont pas fortes, mais elles
sont nobles et douces -, le coloris n’est pas vigoureux,
mais il a ce ton suave et lumineux qui plaît tou-
jours..