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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 16.1808 [Cicognara, 3401-16]

DOI issue:
Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24996#0019
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C 12 )

« ce qui regarde le service de mon Père ? mais ils ne
« comprirent point ce qu’il leur disait -, il alla ensuite
« avec eux, etc. >> ( Evangile S. Luc, chap. II. )

Les figures de ce tableau , le seul que le Musée
possède de François Pourbus le père , sont à-peu-
près de grandeur naturelle , et dessinées avec beau-
coup de soin. Les caractères sont variés, et d’une
grande vérité. Chaque tête paraît offrir un portrait.
Les draperies sont amples et légères, et assez bien
ajustées , relativement au goût et au style de ce
maître. Il y a de la sécheresse dans l’exécution mais
le coloris en est fin et suave. Les teintes des dra-
peries ne sont pas assez rompues, et produisent un
manque d’harmonie qui cependant n’a rien de dur
ni de très-désagréable , parce que le ton local est
généralement atténué. L’œil se repose volontiers sur
cette composition, dont chaque partie est traitée avec
beaucoup d’exactitude et de simplicité, et dont l’effet
est très-lumineux. Cependant la lumière y est trop
également répandue.

Ce tableau ornait précédemment une des chapelles
de l’église cathédrale de S.-Bavon, à Gand.

Trois peintres se sont distingués sous le nom de
Pourbus. Le plus ancien des trois, Pierre Pourbus
(père de François, dont il s'agit dans cet article) ,
peintre et ingénieur, était né à Gouda en Hollande.
On connaît de lui plusieurs tableaux d’autel, et quel-
ques portraits qui lui acquirent de l’estime. Il mourut
vers l’an i583. On ne voit aucun de ses ouvrages au
Musée Napoléon.

( La suite à l’article ci-après. )
 
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