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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 16.1808 [Cicognara, 3401-16]

DOI issue:
Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24996#0028
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( i8 )

se livra exclusivement à un art pour lequel il se sen-
tait une vocation décidée.

Il fut reçu à l’académie en i65g, élu professeur en
] 6645 et eut direction des peintures de la chambre
du roi aux Tuileries. Il fit un grand nombre de ta-
bleaux, tant pour ce palais que pour le Palais-Royal,
et pour diverses églises, entre autres pour celle des
Invalides, où il peignit à fresque. Il orna de neuf
tableaux le plafond de la grande salle du parlement
de Bretagne.

Nommé directeur de l’académie de France à Rome,
Noël Coypel donna un nouveau lustre à cet établisse-
ment, pour lequel il obtint un grand palais ; il y fit
placer les armes de France, et en décora le salon de
ligures moulées sur les plus belles statues de Rome. Il
y dessinait tous les soirs, soit d’après l’antique, soit
d’après le modèle; corrigeait les dessins des pension-
naires , et encourageait la jeunesse par son exemple.

A son retour en France, il composa des cartons pour
les tapisseries des Gobelins , fut élu recteur de l’acadé-
mie, ensuite directeur, après la mort de Pierre Mi-
gnard, et obtint une pension de mille écus. Il mourut
en 1707 , âgé de 79 ans, et laissa cinq enfâns , dont
deux fils, Antoine et Noël-Nicolas, qui ont été ses
élèves.

Le nombre des tableaux de Noël Coypel, parmi
lesquels on en compte plus de quarante d’une grande
dimension, est de soixante-dix à quatre-vingts. Il y
en a une vingtaine de gravés par les meilleurs graveurs
de son temps.
 
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