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Planche treizième. — La Vierge , VEnfant-Jésus au
milieu d'une gloire céleste , S. Jean — Baptiste et
S. Etienne ; Tableau de la Galerie du Musée, par
Anselmi.
La Vierge , tenant son fils dans ses bras, est au
milieu d’une gloire céleste. S. Jean-Baptiste et
S. Etienne sont à genoux sur le devant du tableau. Ce
dernier, posant le doigt sur un livre qu’un Ange lui
présente, indique ces paroles qui y sont tracées :
Ecce vice et cœlos apertos et Jesum stantem à dextris
virtutis Dei.
Ce tableau se voyait à Parme, sur le maître-autel
de l’église de Saint-Etienne.
Michel-Ange Anselmi , originaire de Parme, est
surnommé, selon quelques-uns, Michel - Ange de
Lucques, parce qu’il naquit dans cette ville, l’an i4g 1 ;
selon d’autres Michel-Ange de Sienne , parce qu’il y
passa sa première jeunesse et y fit ses études. Il eut
pour maître le Sodoma ou Riccio , son gendre : on
ne sait pas précisément lequel des deux; ils demeu-
rèrent l’un et l’autre pendant long-temps à Lucques ,
où Anselmi apprit les premiers principes de son art,
avant d’aller à Sienne. Il n’a laissé dans cette der-
nière ville qu’un seul tableau à fresque dans l’église
de Fontegiusta , production médiocre , dont le style
n’a aucun rapport avec celui de l’école lombarde.
Il vint ensuite à Parme, où se trouvait le Corrège,
moins âgé que lui ; mais guidé par les conseils et par
l’exemple de ce grand peintre , Anselmi parvint à
16. S
Planche treizième. — La Vierge , VEnfant-Jésus au
milieu d'une gloire céleste , S. Jean — Baptiste et
S. Etienne ; Tableau de la Galerie du Musée, par
Anselmi.
La Vierge , tenant son fils dans ses bras, est au
milieu d’une gloire céleste. S. Jean-Baptiste et
S. Etienne sont à genoux sur le devant du tableau. Ce
dernier, posant le doigt sur un livre qu’un Ange lui
présente, indique ces paroles qui y sont tracées :
Ecce vice et cœlos apertos et Jesum stantem à dextris
virtutis Dei.
Ce tableau se voyait à Parme, sur le maître-autel
de l’église de Saint-Etienne.
Michel-Ange Anselmi , originaire de Parme, est
surnommé, selon quelques-uns, Michel - Ange de
Lucques, parce qu’il naquit dans cette ville, l’an i4g 1 ;
selon d’autres Michel-Ange de Sienne , parce qu’il y
passa sa première jeunesse et y fit ses études. Il eut
pour maître le Sodoma ou Riccio , son gendre : on
ne sait pas précisément lequel des deux; ils demeu-
rèrent l’un et l’autre pendant long-temps à Lucques ,
où Anselmi apprit les premiers principes de son art,
avant d’aller à Sienne. Il n’a laissé dans cette der-
nière ville qu’un seul tableau à fresque dans l’église
de Fontegiusta , production médiocre , dont le style
n’a aucun rapport avec celui de l’école lombarde.
Il vint ensuite à Parme, où se trouvait le Corrège,
moins âgé que lui ; mais guidé par les conseils et par
l’exemple de ce grand peintre , Anselmi parvint à
16. S