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Planche vingt-quatrième. —* J. C. donnant les clefs de
l’Eglise à S. Pierre ; Tableau de la Galerie du
Musée, par le Guercliin.
Cette composition a un air d’apparat qui ne
s’accorde point avec la noble simplicité du sujet.
S. Pierre, vêtu de ses habits de pêcheur, à genoux
devant le siège pontifical, où Jésus lui ordonne de
monter -, au-dessus de ce trône, richement orné, deux
Anges soutenant une ample draperie qui en forme le
dais -, deux autres Anges lui présentant la triple cou-
ronne ; plus loin, deux Apôtres conversant ensemble,
et peu occupés de l’action de Jésus-Christ.
Que d’inconvenances , d’anachronismes et de froideur
tout-a-la-fois ! Ce n’est pas ainsi que le Poussin a
conçu cette belle scène symbolique dans l’un de ses
Sept Sacremens. En voyant le tableau du Guerchin,
on ne peut qu’être étonné du peu de goût du dona-
taire, ou de l’extrême complaisance de l’artiste.
Planche vingt-quatrième. —* J. C. donnant les clefs de
l’Eglise à S. Pierre ; Tableau de la Galerie du
Musée, par le Guercliin.
Cette composition a un air d’apparat qui ne
s’accorde point avec la noble simplicité du sujet.
S. Pierre, vêtu de ses habits de pêcheur, à genoux
devant le siège pontifical, où Jésus lui ordonne de
monter -, au-dessus de ce trône, richement orné, deux
Anges soutenant une ample draperie qui en forme le
dais -, deux autres Anges lui présentant la triple cou-
ronne ; plus loin, deux Apôtres conversant ensemble,
et peu occupés de l’action de Jésus-Christ.
Que d’inconvenances , d’anachronismes et de froideur
tout-a-la-fois ! Ce n’est pas ainsi que le Poussin a
conçu cette belle scène symbolique dans l’un de ses
Sept Sacremens. En voyant le tableau du Guerchin,
on ne peut qu’être étonné du peu de goût du dona-
taire, ou de l’extrême complaisance de l’artiste.