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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 16.1808 [Cicognara, 3401-16]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24996#0147
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( 37 )

Planche quarante-neuvième. — La Vierge , S. Antoine et
Sainte Lucie; Tableau de la Galerie du Musée, par
le Baroche.

La Vierge, assise sur des nuages, tient dans ses
bras l’Enfant-Jésus, et est couronnée par des anges.
Le Saint-Esprit, sous la forme d’une colombe, plane
au-dessus de sa tête. Jésus présente une palme à sainte
Lucie. De l’autre côté du tableau, S. Antoine abbé
tient un livre ouvert, sur lequel il paraît méditer.

Sainte Lucie, vulgairement sainte Luce, issue d’une
famille noble et riche de Syracuse, fut élevée dans la
religion chrétienne, et sa mère sut lui inspirer les plus
vifs sentimens de piété. Luce n’avait du goût que pour
la vertu, et elle promit à Dieu, dans un âge encore
tendre, de garder une virginité perpétuelle • mais
elle tint ce vœu secret, et sa mère, qui n’ën avait
aucune connaissance, lui ayant proposé quelque temps
après un établissement, Luce employa d’abord tons
les moyens pour empêcher l’exécution de ce projet.
Sur ces entrefaites , sa mère ayant été frappée d’une
maladie contre laquelle toutes les ressources de l’art
avaient été employées inutilement, Luce , affligée du
triste état de sa mère , lui persuada d’aller à Catane ,
pour y demander sa guérison à Dieu , sur le tombeau
de sainte Agathe. Elle l’y accompagna, et leurs prières
furent exaucées.

Ce fut alors que Luce découvrit à sa mère le des-
sein oîi elle était de faire à Dieu , comme sainte
Agathe, le sacrifice de sa virginité. Celle-ci, touchée
du désir de sa fille, lui donna son consentement. Peu
 
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