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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 16.1808 [Cicognara, 3401-16]

DOI issue:
Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24996#0202
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( iS4 )

k soient parvenus à donner de la grandeur à cette

« partie du visage. Les Égyptiens n’avaient pas

« même l’idée de ces doux profils des têtes grecques :
« le contour du nez de leurs figures est comme dans
« la nature commune. L’os de la joue est saillant, et
« fortement indiqué -, le menton est toujours rapetissé
« et tiré ; tout cela donne à l’ovale du visage un air
« d’imperfection et de mauvaise grâce. La section
« de la bouclie ou la clôture des lèvres qui, dans la
« nature , du moins des Grecs et des Européens , des-
« cend un peu vers les angles de la bouclie, se trouve
« tirée en haut chez les Égyptiens. La bouche de leurs
« figures est toujours tellement fermée, que les lèvres
« ne sont séparées que par une simple incision, tan-
« dis que la plupart des divinités , chez les Grecs ,

« ont les lèvres ouvertes. La forme des mains ,

« chez les Égyptiens, est celle d’un homme qui ne
« les a pas mal faites naturellement, mais qui n’en
« a pas pris soin, ou qui les a négligées. Les pieds
« de ces peuples se distinguent de ceux des figures
« grecques , en ce qu’ils sont plus plats et plus larges,
« et que les orteils, qui sont tout applatis , et qui
« n’offrent pas plus d’articujatious que les doigts,
« ont une faible diminution dans leur longueur. Le
« petit doigt du pied n’est pas non plus courbé ni
« ramassé en dedans comme aux pieds grecs. «
 
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