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Planche vingt-unième. — Le Fils de la Veuve de Naim ;
Tableau du Musée de Versailles , par Jouvenet.
Ap rès la guérison d’un grand nombre de malades ,
J. C. fit un miracle encore plus surprenant , celui de
la résurrection des morts. Le premier qu’il ait res-
suscité était une jeune fille âgée de douze ans , dont
le père , nommé Jdirus , était prince de la synagogue ;
le second , le fils d’une veuve de la ville de Kaim.
J. C. s’étant trouvé aux portes de cette ville lorsqu’on
le portait en terre; fut touché des larmes de la veuve,
qui suivait en pleurant le corps de son fils. Il s’appro-
cha d’elle et lui dit qu’elle cessât de pleurer. IL fit
arrêter ensuite ceux qui portaient ce mort , toucha
son cercueil , dit à ce jeune homme qu’il lui com-
mandait de se lever ; ce qu’il fit sur l’heure , et il le
rendit aussitôt à sa mère.
Ce tableau , d’un grand caractère de composition ,
d’un dessin ferme et prononcé , d’un pinceau chaud et
vigoureux, ornait, avant la révolution , le maître-
autel de l’église des Ptécollets à Versailles, d’où il fut
enlevé pour être placé au Musée de cette ville. Il a
reçu depuis une autre destination , sans sortir néan-
moins de Versailles. On le voit dans une chapelle de
l’ancienne église Saint-Louis, aujourd’hui la cathé-
drale.
Planche vingt-unième. — Le Fils de la Veuve de Naim ;
Tableau du Musée de Versailles , par Jouvenet.
Ap rès la guérison d’un grand nombre de malades ,
J. C. fit un miracle encore plus surprenant , celui de
la résurrection des morts. Le premier qu’il ait res-
suscité était une jeune fille âgée de douze ans , dont
le père , nommé Jdirus , était prince de la synagogue ;
le second , le fils d’une veuve de la ville de Kaim.
J. C. s’étant trouvé aux portes de cette ville lorsqu’on
le portait en terre; fut touché des larmes de la veuve,
qui suivait en pleurant le corps de son fils. Il s’appro-
cha d’elle et lui dit qu’elle cessât de pleurer. IL fit
arrêter ensuite ceux qui portaient ce mort , toucha
son cercueil , dit à ce jeune homme qu’il lui com-
mandait de se lever ; ce qu’il fit sur l’heure , et il le
rendit aussitôt à sa mère.
Ce tableau , d’un grand caractère de composition ,
d’un dessin ferme et prononcé , d’un pinceau chaud et
vigoureux, ornait, avant la révolution , le maître-
autel de l’église des Ptécollets à Versailles, d’où il fut
enlevé pour être placé au Musée de cette ville. Il a
reçu depuis une autre destination , sans sortir néan-
moins de Versailles. On le voit dans une chapelle de
l’ancienne église Saint-Louis, aujourd’hui la cathé-
drale.