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Planche quarante — deuxième — Chambre nuptiale de
Daphnis et de Chloë ; Dessin de M. Gérard.
« En ce jour là, quand la nuist fut venue, tout le
monde les convoyé jusques en leur chambre nuptiale ,
les uns jouant de la fluste, les aultres du flageolet,
et aucuns portant des fallots et flambeaux allumés
devant eux. Puis quand ils furent à l’huis de la
chambre, commencèrent à chanter lryménée d’une
voix rude et aspre, comme si avec une marre ou un
pic ils eussent voulu fendre la terre. »
Ce dernier trait du roman de Daphnis et Chloë est
agréableineut rendu. Les attitudes des deux jeunes
époux sont gracieuses et expressives , et rappellent le
style antique, La figure de l’Amour fermant la porte
de la chambre nuptiale offre une idée ingénieuse ,
mais elle ne fait point partie du roman , ou plutôt
de ce petit poëme pastoral, trop simple, trop naif
pour admettre le secours de cette allégorie un peu
recherchée.
Planche quarante — deuxième — Chambre nuptiale de
Daphnis et de Chloë ; Dessin de M. Gérard.
« En ce jour là, quand la nuist fut venue, tout le
monde les convoyé jusques en leur chambre nuptiale ,
les uns jouant de la fluste, les aultres du flageolet,
et aucuns portant des fallots et flambeaux allumés
devant eux. Puis quand ils furent à l’huis de la
chambre, commencèrent à chanter lryménée d’une
voix rude et aspre, comme si avec une marre ou un
pic ils eussent voulu fendre la terre. »
Ce dernier trait du roman de Daphnis et Chloë est
agréableineut rendu. Les attitudes des deux jeunes
époux sont gracieuses et expressives , et rappellent le
style antique, La figure de l’Amour fermant la porte
de la chambre nuptiale offre une idée ingénieuse ,
mais elle ne fait point partie du roman , ou plutôt
de ce petit poëme pastoral, trop simple, trop naif
pour admettre le secours de cette allégorie un peu
recherchée.