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Planche soixante - onzième. —Adieux de Monime A
Xipharès ; Dessin de M. Peyron.
Pharnace presse Monime d’accepter sa main et de le
suivre dans ses états. Xipharès , aimé en secret de
Monime , est présent à cet entretien. Monime refuse
de s’embarquer avec Pîiarnace ; elle lui rappelle son
hymen avec Mithridate, et la vengeance que les Pio-
inains en ont tirée , en faisant périr son père ; elle lui
reproche de vouloir s’allier avec ces mêmes Romains ,
et lui déclare qu’elle n’épousera jamais celui qui s’u-
nira avec eux d’intérêts et d’amitié. Pharnace se dé-
fend d’avoir songé à cette alliance. Xipharès insiste
sur la nécessité où ils sont l’un et l’autre de venger
leur père , immolé aussi par les Romains , et peut-
être privé des honneurs de la sépulture. Pharnace
donne à entendre qu’il sait expliquer les refus de Mo-
nime et les discours de Xipharès. La jalousie mutuelle
clés deux princes les aigrit l’un contre l’autre. Ils sont
prêts à éclater , lorsqu’on vient leur annoncer le retour
de Mithridate.
P H Œ D I M E.
Princes , toute la mer est de vaisseaux couverte ;
Et bientôt, de'rcentant le faux bruit de sa mort,
Mithridate lui-même arrive dans le port.
MONIME.
Mithridate !
XIPHARÈS,
Mon père !
PHARNACE.
Ah ! que viens-je d’entendre ?
P H Œ D 1 M E.
Quelques vaisseaux le'gers sont venus nous l’apprendre ;
C’est lui-même; et déjà, presse’ de son devoir,
Arbate loin du bord l’est aile recevoir.
xipharès, à Monime.
Qu’avons-nous fait ?
monime, à Xipharès.
Adieu , prince. Quelle nouvelle !
PHARNACE.
Mithridate revient ? ah ! foitune cruelle !
Ma vie et mon amour tous deux courent hasard.
Les Romains, que j’attends, arriveront trop tard.
Milhridrate , acte ier, scène IV*.
Planche soixante - onzième. —Adieux de Monime A
Xipharès ; Dessin de M. Peyron.
Pharnace presse Monime d’accepter sa main et de le
suivre dans ses états. Xipharès , aimé en secret de
Monime , est présent à cet entretien. Monime refuse
de s’embarquer avec Pîiarnace ; elle lui rappelle son
hymen avec Mithridate, et la vengeance que les Pio-
inains en ont tirée , en faisant périr son père ; elle lui
reproche de vouloir s’allier avec ces mêmes Romains ,
et lui déclare qu’elle n’épousera jamais celui qui s’u-
nira avec eux d’intérêts et d’amitié. Pharnace se dé-
fend d’avoir songé à cette alliance. Xipharès insiste
sur la nécessité où ils sont l’un et l’autre de venger
leur père , immolé aussi par les Romains , et peut-
être privé des honneurs de la sépulture. Pharnace
donne à entendre qu’il sait expliquer les refus de Mo-
nime et les discours de Xipharès. La jalousie mutuelle
clés deux princes les aigrit l’un contre l’autre. Ils sont
prêts à éclater , lorsqu’on vient leur annoncer le retour
de Mithridate.
P H Œ D I M E.
Princes , toute la mer est de vaisseaux couverte ;
Et bientôt, de'rcentant le faux bruit de sa mort,
Mithridate lui-même arrive dans le port.
MONIME.
Mithridate !
XIPHARÈS,
Mon père !
PHARNACE.
Ah ! que viens-je d’entendre ?
P H Œ D 1 M E.
Quelques vaisseaux le'gers sont venus nous l’apprendre ;
C’est lui-même; et déjà, presse’ de son devoir,
Arbate loin du bord l’est aile recevoir.
xipharès, à Monime.
Qu’avons-nous fait ?
monime, à Xipharès.
Adieu , prince. Quelle nouvelle !
PHARNACE.
Mithridate revient ? ah ! foitune cruelle !
Ma vie et mon amour tous deux courent hasard.
Les Romains, que j’attends, arriveront trop tard.
Milhridrate , acte ier, scène IV*.