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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 17.1809 [Cicognara, 3401-17]

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Planche première – Planche cent-huitième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24997#0167
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( 97 )

Planche soixante - onzième. —Adieux de Monime A
Xipharès ; Dessin de M. Peyron.

Pharnace presse Monime d’accepter sa main et de le
suivre dans ses états. Xipharès , aimé en secret de
Monime , est présent à cet entretien. Monime refuse
de s’embarquer avec Pîiarnace ; elle lui rappelle son
hymen avec Mithridate, et la vengeance que les Pio-
inains en ont tirée , en faisant périr son père ; elle lui
reproche de vouloir s’allier avec ces mêmes Romains ,
et lui déclare qu’elle n’épousera jamais celui qui s’u-
nira avec eux d’intérêts et d’amitié. Pharnace se dé-
fend d’avoir songé à cette alliance. Xipharès insiste
sur la nécessité où ils sont l’un et l’autre de venger
leur père , immolé aussi par les Romains , et peut-
être privé des honneurs de la sépulture. Pharnace
donne à entendre qu’il sait expliquer les refus de Mo-
nime et les discours de Xipharès. La jalousie mutuelle
clés deux princes les aigrit l’un contre l’autre. Ils sont
prêts à éclater , lorsqu’on vient leur annoncer le retour
de Mithridate.

P H ΠD I M E.

Princes , toute la mer est de vaisseaux couverte ;

Et bientôt, de'rcentant le faux bruit de sa mort,

Mithridate lui-même arrive dans le port.

MONIME.

Mithridate !

XIPHARÈS,

Mon père !

PHARNACE.

Ah ! que viens-je d’entendre ?

P H ΠD 1 M E.

Quelques vaisseaux le'gers sont venus nous l’apprendre ;

C’est lui-même; et déjà, presse’ de son devoir,

Arbate loin du bord l’est aile recevoir.

xipharès, à Monime.

Qu’avons-nous fait ?

monime, à Xipharès.

Adieu , prince. Quelle nouvelle !

PHARNACE.

Mithridate revient ? ah ! foitune cruelle !

Ma vie et mon amour tous deux courent hasard.

Les Romains, que j’attends, arriveront trop tard.

Milhridrate , acte ier, scène IV*.
 
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