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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 17.1809 [Cicognara, 3401-17]

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Planche première – Planche cent-huitième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24997#0192
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( no )

Planche quatre-vingt-quatrième.— Douleur de Bérénice,

en apprenant que Titus l'abandonne ; Dessin de

M. Sérangeli.

Titus veut éloigner de Rome Bérénice , qu’il adore ;
mais il ne peut se résoudre à lui annoncer lui-même
une résolution que l’intérêt de sa gloire et la volonté
de Rome lui ont fait prendre • et craignant de céder à
l’ascendant que la beauté et les pleurs de cette reine
charmante ont si souvent obtenu sur lui , il charge
Antiochus de lui annoncer cette affreuse nouvelle.

BÉRÉNICE

Après tant de sermens Titus m’abandonner!

Titus qui me jurait.,.. Non, je ne le puis croire ;

Il ne me quitte point, il y va de sa gloire.

Contre son innocence on me veut pre'venir ;

Ce pie'ge n’est tendu que pour nous desunir.

Titus m’aime , Titus ne veut pas que je meure.

Allons le voir. Je veux lui parler tout-à-l’heure.

Allons.

ANTIOCHUS.

Quoi, vous pourriez ici me regarder?

BÉRÉNICE

Vous le souhaitez trop pour me persuader;

Non, je ue vous crois point; mais quoi qu’il en puisse être,

Pour jamais à mes yeux gardez-vous de paraître.

( A Phénice. )

Ne m’abandonne pas dans l’e'fat où je suis.

Hélas ! pour me tromper je fais ce que je puis.

Bérénice, acte III, scène III.
 
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