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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 2.Coll..1821

DOI issue:
Planche 1.re - Planche 57.e [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26455#0102
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chapitre, à Trevise; il y a inscrit son nom et îa date de
1352. Le dessin se ressent du goût qui régnait alors,
comme on peut en juger d’après les gravures qu’en a
fait faire le P. Federici, Dominicain, auteur d’un ou-
vrage curieux sur les antiquités de Trevise. Au surplus,
quelle que puisse être l’ancienneté de l’école modénaise ,
le temps où a été composé le tableau dont nous donnons
ici le trait, ne serait postérieur que d’environ cent trente
ans à l’époque à laquelle on croit pouvoir en faire re-
monter l’origine. Ce tableau est peint franchement, mais
avec dureté. Ce défaut n’est pas pourtant très-choquant,
parce que l’efset général est lumineux, et rachète en
quelque sorte la faiblesse du coloris et la sécheresse du
pinceau. Les têtes ne sont pas dépourvues d’agrément.
Quelques historiens ont répété, d’après Vedriani, que
le Corrége, né en 1494, avait été le disciple de Bianchi,
mort en 1510, époque où il avait tout au plus seize
ans. Au reste, il n’est pas impossible qu’après avoir
reçu de Bianchi les premiers élémens de la peinture, le
Corrége ait ensuite étudié les ouvrages de ce maître par
goût ou par reconnaissance. On pourrait même trouver
plus d’un rapport entre la composition du sujet dont
nous donnons ici la gravure, et celle du S. Jean et du
S. George du Corrége qui sont dans la galerie de Dresde.
Le dernier est une de ses productions les plus estimées.
 
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