MASSON, SCULPTEUR.
François Masson, né en 1745, dans un petit
bourg de Normandie (ia Vieille Lyre, département
de l’Eure), passa les premières années de sa jeunesse
dans les travaux de la campagne. A dix-sept ans , il
était encore étranger aux productions des arts, lors-
qu'un bénédictin d’une petite ville voisine lui donna
quelques leçons de dessin, et découvrant en lui des
dispositions extraordinaires, engagea la lamille de son
jeune élève à lui procurer un maître plus capable que
lui de développer le germe de ses talens. Masson sut
placé àPontaudemer, chez M. Cousin , sculpteur, élève
de Nicolas Coustou, et ce fut là que son goût pour
la sculpture fut irrévocablement fixé. Ses progrès
furent rapides, et ses premiers essais surent encou-
ragés. Présenté à Guillaume Coustou, le dernier des
sculpteurs de ce nom, sous les auspices du maréchal
de Broglie , et de l’évêque de Noyon, son frère, dont
Masson avait obtenu la bienveillance, il fut admis au
nombre des élèves de cet artiste, et suivit à Paris ses
leçons et celles de l’académie. Après quatre ans d’é-
tude, Masson fut jugé digue d’être choisi pour l’exé-
cution d’un monument sur la place publique de
Noyon : c’est une fontaine ornée de quatre caryatides
et de trois figures. Le digne évêque qui lui avait con-
sié ce travail en paya généreusement le prix en en-
voj'ant l’artiste à Rome, et l’y entretenant pendant cinq
ans. Ce temps précieux fut employé à des études assi-
dues et sructueuses.
A son retour, Masson obtint, par la protection du
maréchal de Broglie, gouverneur de Metz, les sculp-
François Masson, né en 1745, dans un petit
bourg de Normandie (ia Vieille Lyre, département
de l’Eure), passa les premières années de sa jeunesse
dans les travaux de la campagne. A dix-sept ans , il
était encore étranger aux productions des arts, lors-
qu'un bénédictin d’une petite ville voisine lui donna
quelques leçons de dessin, et découvrant en lui des
dispositions extraordinaires, engagea la lamille de son
jeune élève à lui procurer un maître plus capable que
lui de développer le germe de ses talens. Masson sut
placé àPontaudemer, chez M. Cousin , sculpteur, élève
de Nicolas Coustou, et ce fut là que son goût pour
la sculpture fut irrévocablement fixé. Ses progrès
furent rapides, et ses premiers essais surent encou-
ragés. Présenté à Guillaume Coustou, le dernier des
sculpteurs de ce nom, sous les auspices du maréchal
de Broglie , et de l’évêque de Noyon, son frère, dont
Masson avait obtenu la bienveillance, il fut admis au
nombre des élèves de cet artiste, et suivit à Paris ses
leçons et celles de l’académie. Après quatre ans d’é-
tude, Masson fut jugé digue d’être choisi pour l’exé-
cution d’un monument sur la place publique de
Noyon : c’est une fontaine ornée de quatre caryatides
et de trois figures. Le digne évêque qui lui avait con-
sié ce travail en paya généreusement le prix en en-
voj'ant l’artiste à Rome, et l’y entretenant pendant cinq
ans. Ce temps précieux fut employé à des études assi-
dues et sructueuses.
A son retour, Masson obtint, par la protection du
maréchal de Broglie, gouverneur de Metz, les sculp-