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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon — Tome premier.1808 [Cicognara, 3401-22-1]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27248#0035
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( 23 )
tures du palais du gouvernement dans cette ville. Elles
consistaient en bas-reliefs de 42 pieds de longueur,
en figures colossales et en trophées de la plus sorte
proportion. Masson joignait à la facilité des concep-
tions une exécution rapide. Six années sussirent pour
terminer cette grande entreprise, dont le succès lui
mérita les suffrages les plus flatteurs.
Il venait de se sixer à Paris lorsque les approches
de la révolution paralysèrent les travaux des artistes
et spécialement ceux des sculpteurs. Le portrait sut
presque sa seule ressource; niais il acquit dans ce
genre une sûreté d’exécution qui le fit rechercher-.
On lui doit un grand nombre de bustes des person-
nages les plus marquans de l’assemblée constituante,
et d’autres hommes qui, depuis , par leurs talens , sont
parvenus aux premières places de l’armée ou du gou-
vernement. Il fit, pour la décoration du Panthéon,
un groupe allégorique, le Dévouement à la Patrie,
dont le modèle est encore placé sous le péristyle de
cet édifice , et quelque temps après , par ordre du
corps-législatif, un groupe de cinq sigures, à la gloire
de J.-J. Rousseau. On le voit au palais du sénat;
ces deux morceaux n’ont point reçu leur exécution en
marbre. Le corps-législatis lui demanda les statues
dePériclès et de Cicéron. On lui doit encore les sculp-
tures qui ornent le tombeau du maréchal de Vauban ,
dans l’église des Invalides. Mais son principal ouvrage
est une statue en marbre, représentant Flore on Ja
Jeuuesse. Masson terminait la statue en marbre du
général Caffarelli, lorsque les sréquentes atteintes
d’une maladie longue et douloureuse, le conduisirent
au tombeau , le 8 décembre 1807.
 
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