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Planche vingt-neuvième. —Psyché exposée sur le rocher,
est enlevée par les Zéphyrs, qui la transportent dans
la demeure de l’Amour. Tableau, par M. PrucThon.
Le tableau allégorique du même auteur, dont nous
avons rendu compte dans un des articles précédens,
ossre une vigueur de pensée, de coloris et de clair-
obscur, qui lui assigne un rang distingué parmi les
chefs - d’œuvre de notre école. Ce second tableau,
dans un genre bien différent, ne lui est peut-être
pas inférieur. C’est une production toute poéti-
que , qu’embellissent les formes les plus gracieuses,
les teintes les plus suaves et les plus délicates , l’ex-
pression la plus douce , l’effet pittoresque le plus
idéal.
On reconnaîtra dans cette simple gravure la disposi-
tion générale du tableau -, mais quel trait assez pur
pourrait fixer ces contours aimables et gracieux, que
l’on croirait mobiles parce qu’ils sont indécis, et
qui semblent se fondre dans la masse des teintes ?
Planche vingt-neuvième. —Psyché exposée sur le rocher,
est enlevée par les Zéphyrs, qui la transportent dans
la demeure de l’Amour. Tableau, par M. PrucThon.
Le tableau allégorique du même auteur, dont nous
avons rendu compte dans un des articles précédens,
ossre une vigueur de pensée, de coloris et de clair-
obscur, qui lui assigne un rang distingué parmi les
chefs - d’œuvre de notre école. Ce second tableau,
dans un genre bien différent, ne lui est peut-être
pas inférieur. C’est une production toute poéti-
que , qu’embellissent les formes les plus gracieuses,
les teintes les plus suaves et les plus délicates , l’ex-
pression la plus douce , l’effet pittoresque le plus
idéal.
On reconnaîtra dans cette simple gravure la disposi-
tion générale du tableau -, mais quel trait assez pur
pourrait fixer ces contours aimables et gracieux, que
l’on croirait mobiles parce qu’ils sont indécis, et
qui semblent se fondre dans la masse des teintes ?