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Planche cinquante — quatrième et cinquante-cinquième.
-—S. M. l'Empereur passant en revue les Députés de
l’Armée au couronnement, dans les Galeries du Musée
Napoléon ; par M. Sérangeli.
Ce tableau, qui n’offre aucune action précise, doit être
considéré comme un sujet d’apparat dans le genre de
ceux que l’on a composés en grand nombre du temps
de Louis XIV, à l’occasion de quelques sêtes données
à la cour, de prestations de serment, de réceptions
d’ambassadeurs , ou autres cérémonie d’éclat.
Toutce que peut faire un artiste lorsqu’il a à traiter
un sujet semblable , qui ne lui fournit aucuns mou-
vemens pittoresques, c’est de chercher à varier ses at-
titudes et ses costumes , de s’attacher à la correction
du dessin, à la netteté des plans et de l’effet général,
et sur-tout à la ressemblance et au caractère des prin-
cipaux personnages.
M- Sérangeli paraît avoir mis beaucoup de soin à
ce tableau ; on y remarque des lumières larges et
vives , de la légèreté et de la finesse de coloris, d’a-
gréables détails. L’impossibilité de disposer à son gré
de ses modèles a dû lui offrir de grandes dissicultés
pour la ressemblance. C’est un inconvénient attaché
à tous les tableaux de ce genre. La scène se passe
dans une des salles d’entrée du Musée des Antiques.
On y reconnaît quelques-uns des monumens qui la
décorent, et l’on aperçoit dans le sond de la galerie
le grouppe du Laocoon.
Ce tableau, dont les figures sont de grandeur na-
turelle, avait été commandé par l’Empereur.
Planche cinquante — quatrième et cinquante-cinquième.
-—S. M. l'Empereur passant en revue les Députés de
l’Armée au couronnement, dans les Galeries du Musée
Napoléon ; par M. Sérangeli.
Ce tableau, qui n’offre aucune action précise, doit être
considéré comme un sujet d’apparat dans le genre de
ceux que l’on a composés en grand nombre du temps
de Louis XIV, à l’occasion de quelques sêtes données
à la cour, de prestations de serment, de réceptions
d’ambassadeurs , ou autres cérémonie d’éclat.
Toutce que peut faire un artiste lorsqu’il a à traiter
un sujet semblable , qui ne lui fournit aucuns mou-
vemens pittoresques, c’est de chercher à varier ses at-
titudes et ses costumes , de s’attacher à la correction
du dessin, à la netteté des plans et de l’effet général,
et sur-tout à la ressemblance et au caractère des prin-
cipaux personnages.
M- Sérangeli paraît avoir mis beaucoup de soin à
ce tableau ; on y remarque des lumières larges et
vives , de la légèreté et de la finesse de coloris, d’a-
gréables détails. L’impossibilité de disposer à son gré
de ses modèles a dû lui offrir de grandes dissicultés
pour la ressemblance. C’est un inconvénient attaché
à tous les tableaux de ce genre. La scène se passe
dans une des salles d’entrée du Musée des Antiques.
On y reconnaît quelques-uns des monumens qui la
décorent, et l’on aperçoit dans le sond de la galerie
le grouppe du Laocoon.
Ce tableau, dont les figures sont de grandeur na-
turelle, avait été commandé par l’Empereur.