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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon — Tome premier.1808 [Cicognara, 3401-22-1]

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Seconde partie
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Planche trente-septième, trente-huitième et trente-neuvième - Planche soixante-onzième
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https://doi.org/10.11588/diglit.27248#0155
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C 100 )

Planche cinquante— neuvième et soixantième. — S. M.
1Empereur fait présent d’un sabre au ches militaire
de la ville • d’Alexandrie en Egypte ; Tableau par
M. Mulard.
Après la prise d’Alexandrie, les principaux habi-
tans de cette ville se rendirent au quartier-général
de l’empereur. S. M. voulant honorer la valeur avec
laquelle ils avaient défendu leur ville, fait présent d’un
sabre à leur chef militaire, qui le reçoit à genoux , et
jure sur sa tête de ne se servir de cette arnte que
pour la gloire des français.
M. Mulard , auteur de ce tableau, est au nombre
des artistes récemment connus par l’exposition de
leurs ouvrages. Celui-ci annonce un talent solide,
nourri de l’étude de la nature. On y trouve des figures
fortes de caractère, des carnations vraies et riches de
ton, des draperies largement peintes, un esfet har-
monieux et soutenu.
On peut remarquer que la composition de ce tableau
se divise en deux parties à-peu-près égales en surface ,
mais très-disférentes entre elles , tant pour le style ,
que pour le sentiment de l’exécution. Le côté gauche,
où se dessinent ces groupes d’Égyptiens , est de beau-
coup supérieur au côté opposé. Parmi ces derniers ,
on trouve des figures entières d’une excellente fac-
ture, et que l’on pourrait attribuer à quelque bon
maître flamand. Nous disons quelque maître flamand,
parce qu’elles sont bien coloriées et touchées avec
goût, mais aussi parce que sous le rapport du dessin,
ces figures , et en général toutes celles du tableau,
laissent quelque chose à desirer. Quant à celles du
côté droit, l’exiguité du costume et la nécessité où
l’artiste s’est trouvé de s’assujettir à la ressemblance
de ses personnages , a pu refroidir et amollir son
pinceau. Au surplus, ces incorrections n’ont rien de
choquant, et les beautés de l’ouvrage appartiennent
à un talent susceptible de se persectionner.
S. M. l’empereur a ordonné l’acquisition du tableau
de M. Mulard.
 
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