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Seconde partie
DOI article:Planche trente-septième, trente-huitième et trente-neuvième - Planche soixante-onzième
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.27248#0163
( io4 )
Planche soixante-cinquième et soixante-sixième. —<
S. M. l'Empereur distribuant les croix de la Légion-
d’Honneur aux braves de l’armée de Tilsitt ; Tableau
par M. Debret.
« S M. l’empereur des srançais désirant accorder
«'une marque d’estime particulière à la bravoure de
« la garde impériale russe, demanda à l’empereur de
« Piussie de décorer de la croix de la Légion-dTIon-
« neur le plus brave cavalier de sa garde Aussitôt
« l’empereur Alexandre ordonna au colonel de sa
« garde de saire sortir des rangs le soldat qu’on pou-
« vait présenter comme tel. Lorsqu’il se fut avancé
« entre les deux empereurs, Napoléon détacha sa
« croix, et la donna à ce brave, qui, pénétré d’en-
« thousiasme, se précipita sur la main de S. M. pour
« la baiser ». Telle est l’explication du sujet de ce
tableau, extraite de la notice du Salon.
Cet ouvrage en rappelle un autre du même artiste,
exposé au dernier Salon (i). On trouve dans l’un et
dans l’autre le même goût de dessin et de composi-
tion. Quant à l’exécution , comme M. Debret a
prouvé précédemment que la pratique de l’art lui est
samilière, il serait injuste de juger à la rigueur ce
dernier tableau, dont plusieurs parties ne sont encore
qu’ébauchées. Surpris par le temps , et n’ayant pu
terminer son travail pour l’époque du^Salon, l’auteur
a fait preuve de dévouement et de modestie en l’ex-
posant tel qu’il est. Il se propose , dit-on , d’y mettre
la dernière main, aussitôt que le Salon sera sermé.
S. M. a ordonné l’acquisition du tableau. Il a environ
quinze pieds de largeur , sur douze de hauteur.
(i) Le sujet est TEmpereur honorant le malheur. Il a été in-
séré dans le tome XII des Annales du Musée; page 145.
Planche soixante-cinquième et soixante-sixième. —<
S. M. l'Empereur distribuant les croix de la Légion-
d’Honneur aux braves de l’armée de Tilsitt ; Tableau
par M. Debret.
« S M. l’empereur des srançais désirant accorder
«'une marque d’estime particulière à la bravoure de
« la garde impériale russe, demanda à l’empereur de
« Piussie de décorer de la croix de la Légion-dTIon-
« neur le plus brave cavalier de sa garde Aussitôt
« l’empereur Alexandre ordonna au colonel de sa
« garde de saire sortir des rangs le soldat qu’on pou-
« vait présenter comme tel. Lorsqu’il se fut avancé
« entre les deux empereurs, Napoléon détacha sa
« croix, et la donna à ce brave, qui, pénétré d’en-
« thousiasme, se précipita sur la main de S. M. pour
« la baiser ». Telle est l’explication du sujet de ce
tableau, extraite de la notice du Salon.
Cet ouvrage en rappelle un autre du même artiste,
exposé au dernier Salon (i). On trouve dans l’un et
dans l’autre le même goût de dessin et de composi-
tion. Quant à l’exécution , comme M. Debret a
prouvé précédemment que la pratique de l’art lui est
samilière, il serait injuste de juger à la rigueur ce
dernier tableau, dont plusieurs parties ne sont encore
qu’ébauchées. Surpris par le temps , et n’ayant pu
terminer son travail pour l’époque du^Salon, l’auteur
a fait preuve de dévouement et de modestie en l’ex-
posant tel qu’il est. Il se propose , dit-on , d’y mettre
la dernière main, aussitôt que le Salon sera sermé.
S. M. a ordonné l’acquisition du tableau. Il a environ
quinze pieds de largeur , sur douze de hauteur.
(i) Le sujet est TEmpereur honorant le malheur. Il a été in-
séré dans le tome XII des Annales du Musée; page 145.