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Planches de la IVe partie, avec l'explication
DOI article:Planche trente-septième - Planche soixante-douzième et dernière
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.27368#0131
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Planche soixante-deuxième. — Vue de la rivière de la
Bidassoa; par M. Duperreux.
Cette vue , prise des terres de France, présente
l’aspect des premières montagnes d’Espagne. La Bi-
dassoa sépare les deux souverainetés On aperçoit dans
le lointain la petite ville d’Irun , sur la hauteur le châ-
teau de Béhobie, plus bas la chaussée qui même à
Iran , et qui est la grande route de Madrid, le corps-
de-garde et la douane espagnole sur le bord de la ri-
vière , ensin la petite île des Faisans , où se sont tenues
les consérences pour le mariage de Louis XIV,entre
le cardinal Mazarin et don Louis cle Haro.
L’artiste a choisi pour sujet de ses figures le retour
de François Ier en France, au moment où , après sa
prison de Madrid , il vient d’être échangé contre ses
deux ensans; échange qui, selon tous les historiens
et les traditions locales , s’est effectué en i52S sur cette
même place, an pas de Béhobie , sur le milieu de. la
rivière de la Bidassoa. ( Voyez la Vie de François Ier
par Gaillard. )
Cette vue , peinte d’après nature , n’ofFrè d’autres
changement que la suppression d’un pont de bois éta-
bli seulement depuis trois ans , pour communiquer de
France en Espagne , et la restauration du château de
Béhobie , qui, à l’époque de l’échange , était en état
de défense.
Ce tableau , ainsi que le précédent, appartient à
iS. M l’Impératrice; ils sont placés l’un et l’autre dans
le salon de la Malmaison, près du tableau de Henri IV
à Pau , peint par le même artiste, et exposé au Salon
en 1806. Il a deux pieds de hauteur sur deux pieds
trois pouces de largeur.
Les tableaux de M. Duperreux se sont remarquer
par le naturel et la simplicité de composition , et par
une exécution soignée : ils pourraient être d’un ton
pl us chaud et plus vigoureux , mais ce serait aux dépens
de ce tou léger et argentin qui plaît aux amateurs.
Planche soixante-deuxième. — Vue de la rivière de la
Bidassoa; par M. Duperreux.
Cette vue , prise des terres de France, présente
l’aspect des premières montagnes d’Espagne. La Bi-
dassoa sépare les deux souverainetés On aperçoit dans
le lointain la petite ville d’Irun , sur la hauteur le châ-
teau de Béhobie, plus bas la chaussée qui même à
Iran , et qui est la grande route de Madrid, le corps-
de-garde et la douane espagnole sur le bord de la ri-
vière , ensin la petite île des Faisans , où se sont tenues
les consérences pour le mariage de Louis XIV,entre
le cardinal Mazarin et don Louis cle Haro.
L’artiste a choisi pour sujet de ses figures le retour
de François Ier en France, au moment où , après sa
prison de Madrid , il vient d’être échangé contre ses
deux ensans; échange qui, selon tous les historiens
et les traditions locales , s’est effectué en i52S sur cette
même place, an pas de Béhobie , sur le milieu de. la
rivière de la Bidassoa. ( Voyez la Vie de François Ier
par Gaillard. )
Cette vue , peinte d’après nature , n’ofFrè d’autres
changement que la suppression d’un pont de bois éta-
bli seulement depuis trois ans , pour communiquer de
France en Espagne , et la restauration du château de
Béhobie , qui, à l’époque de l’échange , était en état
de défense.
Ce tableau , ainsi que le précédent, appartient à
iS. M l’Impératrice; ils sont placés l’un et l’autre dans
le salon de la Malmaison, près du tableau de Henri IV
à Pau , peint par le même artiste, et exposé au Salon
en 1806. Il a deux pieds de hauteur sur deux pieds
trois pouces de largeur.
Les tableaux de M. Duperreux se sont remarquer
par le naturel et la simplicité de composition , et par
une exécution soignée : ils pourraient être d’un ton
pl us chaud et plus vigoureux , mais ce serait aux dépens
de ce tou léger et argentin qui plaît aux amateurs.